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Richard Seurat (Cap Gemini Ernst & Young): ” Les places de marché auront leur e-krach cette année”

Nouvelle manifestation de la consolidation du secteur high-tech, les sites transactionnels B to B vont essuyer un écrémage sévère.

On estime à 3 000 ou 4 000 le nombre de places de marché en activité dans le monde. Et il continue de s’en créer tous les jours. Pensez-vous qu’il y ait assez d’espace pour tout le monde ? Le krach des dot-com, c’était l’année dernière. L’e-krach des places de marché, ce pourrait bien être cette année, avec une amplitude comparable à la correction du printemps dernier. Ce phénomène va assainir le secteur pour faire émerger de vrais acteurs, puissants, ayant conçu leurs offres sur un modèle économique dont le mode de rémunération ne repose pas uniquement sur les revenus dégagés lors de transactions.Qui va sortir gagnant de l’écrémage que vous pronostiquez ? Une première catégorie de gagnants va rassembler celles que l’on surnomme dans notre jargon les “Godzilla“. Elles améliorent l’efficacité d’un business dans un secteur en permettant d’acheter plus vite et moins cher. Elles apportent une meilleure efficacité dans la relation avec le fournisseur en permettant l’innovation et la collaboration.Nike vient de dénoncer un contrat de business to business signé avec l’Américain I2. Considérez-vous ce marché du commerce électronique comme risqué ? C’est vrai, le marché interentreprises est potentiellement risqué. Mais ce risque, nous l’avons identifié depuis longtemps et nous le prenons en compte dans nos offres. Nos concurrents en font-ils autant ?

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Gilles Musi à New York