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Réseaux, portails et centres d’appel au menu du CoTer Club

Le Club informatique des collectivités territoriales sert aux responsables informatiques de ces dernières à échanger sur leurs pratiques. Daniel Rigault, son président, et Jean-Luc Bes, directeur informatique de la mairie d’Epinay font le point sur son activité.

Depuis la création du CoTer Club (Club informatique des collectivités territoriales) jusqu’au dernier congrès en juin, comment ont évolué les préoccupations informatiques des collectivités territoriales ?Daniel Rigault : A sa création, en 1988-1989, l’association rassemblait des directeurs informatiques équipés essentiellement de Bull DPS7. Elle s’appelait alors CoTer Club Bull. Puis nous avons glissé de l’informatique propriétaire à l’informatique ouverte. Aujourd’hui, il ne doit plus y avoir un seul DPS7 dans nos collectivités. Nous nous étions constitués en association pour échanger, connaître les solutions des uns et des autres, les produits que nous développions nous-mêmes. Maintenant, nous achetons. Nous avons connu quelques blocages au début : une ville n’a pas les mêmes problèmes qu’un département ou une région. Nous sommes donc passés à des débats plus généraux. En ce moment, ils concernent les réseaux, les portails internet et les centres d’appel citoyens.Jean-Luc Bes : Mais nous ne sommes pas un club utilisateur. Nous recherchons plutôt des partenariats.Le niveau d’information concernant les évolutions informatique est-il le même pour toutes les collectivités ?Daniel Rigault : Tout le monde n’a pas le même niveau de connaissance. C’est justement ce qui fait l’intérêt de nos réunions qui permettent d’échanger sur les pratiques des uns et des autres.Jean-Luc Bes : Sur le plan technique, les gens ont généralement un bon niveau de connaissance. L’intérêt des collectivités territoriales est de pouvoir toucher à une multitude de métiers : les systèmes d’information géographique, la gestion de stocks… Nous sommes obligés de suivre. Et souvent, la ville est la plus grosse entreprise de la ville. D’où des moyens informatiques qui doivent être à la hauteur.Avez-vous le sentiment que vos besoins informatiques sont bien couverts par les fournisseurs ?Daniel Rigault : Oui. Et il existe des sociétés orientées collectivités. Un éditeur de logiciels d’état civil ou dédiés aux élections ne s’adresse qu’à nous, par exemple. Tous nos besoins sont couverts. Il y a un an, dans les systèmes d’information géographique, on trouvait des usines à gaz. Maintenant ça va, et c’est moins cher. Il existe des logiciels pour le recensement militaire. Il y a de moins en moins de bricolage, mais plutôt des logiciels qui sont adaptés. C’est ce en quoi nos échanges sont intéressants. Pour ma part, j’ai dû réécrire un annuaire qui ne nous convenait pas. Mais c’est tout. Nos initiatives restent très limitées. D’autant que le jour où le cadre qui a développé s’en va, ses développements ne sont pas réutilisables.Jean-Luc Bes : J’ai quasiment interdit les développements maison dans la mesure où je ne fournis pas les outils de développement au personnel. Pour tous les petits produits, ce sont les informaticiens qui s’en chargent. Ça ne s’improvise pas, le développement.(*) Communauté d’agglomération regroupant les villes d’Aubervilliers, d’Epinay-sur-Seine, de Pierrefitte-sur-Seine, de Saint-Denis et de Villetaneuse.

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Arnaud Devillard