La transition électrique n’est pas un long fleuve tranquille pour Renault. Après avoir dû composer avec le Covid-19 et les conséquences de la crise sanitaire et la guerre en Ukraine, le Losange doit faire face à la pénurie de composants.
Certes, Renault n’est pas le seul constructeur automobile à subir les affres de l’économie mondialisée, mais cette nouvelle crise touche son modèle le plus important depuis une décennie, la Megane e-Tech 100% électrique.
Le constructeur a annoncé la mise en pause de la production de sa compacte du 14 au 25 avril. Pendant cette période, les chaînes de production de l’usine de Douai, dans le Nord, seront mises à l’arrêt et les 2 300 salariés en charge du montage, placés en chômage partiel.
Quel retard sur les livraisons ?
L’arrêt de la production pose de fait la question des livraisons. Les premières remises de clés pour la Megane électrique étaient prévues en mai. Renault estime que celles-ci auront bien lieu dans les temps, les premiers modèles ayant déjà été assemblés. En revanche, pour la seconde vague de clients, les temps d’attente devraient sans doute être allongés. Sur ce point, le constructeur français n’apporte pas plus de précisions.
L’histoire de la Megane ne commence donc pas sous les meilleurs auspices. Ce d’autant plus qu’aux soucis évoqués auparavant, il faut ajouter la mise en pause de l’usine de Cléon, là où sont fabriqués les moteurs électriques de Renault. Cet autre arrêt est une conséquence directe de la guerre en Ukraine puisqu’une partie des pièces, et notamment des câblages des moteurs, proviennent de l’Est de l’Europe.
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Les prochaines semaines seront donc cruciales pour Renault et pour la Megane. La compacte est le symbole des nouvelles ambitions électriques de Renault, puisqu’en dehors d’une Twingo électrifiée, elle est le premier modèle 100% électrique depuis la Zoe.
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