Les robots qui parcourent le Web pour alimenter les bases de Google et Bing voient passer un grand nombre de menaces Web et de liens vers des malwares. Par ailleurs, Gmail et Hotmail interceptent aussi un nombre considérable de spams et de mails de phishing comportant des liens dangereux. Tous ces éléments sont de plus en plus pris au sérieux par les moteurs de recherche. La fonction Microsoft SmartScreen d’IE9, qui tire en partie ses connaissances de Bing, protégerait contre 92 % des menaces Web selon le dernier test du NSS Labs. Mais les moteurs peuvent aller encore plus loin dans la lutte contre la cybercriminalité. En témoigne la dernière trouvaille de Google qui a récemment identifié un malware qui redirige un trafic anormal vers ses serveurs. Désormais, lorsqu’un utilisateur infecté se connecte, l’écran d’accueil affiche une alerte. C’est la première fois que Google utilise ainsi son moteur comme système d’alerte contre des virus. Mais cela démontre aussi que les géants du Net, par qui circule une grosse partie du trafic, ne peuvent plus jouer les aveugles et rester totalement neutres dans cette lutte !
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