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Pixel : Google veut accélérer l’application des mises à jours sur ses smartphones

En utilisant une partition virtuelle dédiée et en commençant la procédure de mise à jour en tâche de fond, les Pixel perdront moins de temps à appliquer les mises à jour système. La question étant de savoir si ces nouvelles mécaniques seront aussi utilisées par les autres constructeurs de la galaxie Android.

Si vous avez un smartphone Pixel de Google, vous connaissez sans doute le mauvais côté des mises à jour « over the air » (OTA) : un terminal bloqué pendant 20 minutes. Un temps d’inactivité assez agaçant que les ingénieurs de Google entendent réduire grâce à une série de patch du système qu’un analyste vient de détecter.

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Concrètement, quand un Pixel installe ses mises à jour, il lui faut souvent plusieurs redémarrages pour les appliquer correctement. C’est dans cet aller-retour de données que Google a travaillé en utilisant à la place un système de partition virtuelle secondaire appelée « A/B ». Et en commençant le travail en tâche de fond, Google est à même de quasiment réduire par deux le temps de mise à jour.

Outre le passage à ce système de partition virtuelle, plusieurs mécanismes sont à l’œuvre. Notamment la possibilité de paralléliser les opérations de copie/écriture, ou encore la possibilité d’utiliser plusieurs cœurs pour accélérer les opérations de compression/décompression des données.  S’ajoute ensuite le fait qu’une partie des tâches sont exécutées en tâche de fond alors que l’appareil est dans les mains de l’utilisateur, diminuant là aussi encore un peu le nombre d’opérations à exécuter quand l’appareil est immobilisé.

Dix minutes en moins

Selon les tests effectués avec ces préversions du logiciel, l’application d’une mise à jour complète de 2,3 Go téléchargée directement par le terminal (OTA) passe ainsi de 23 min à 13 minutes. L’impact est moindre sur les mises jour incrémentales : l’application des mises à jour de 376 Mo passe de 22 min à 16 min. On voit ici que c’est moins le volume de données à décompresser/effacer/écrire qui compte que les opérations d’aller/retour entre les partitions.

Si le système de partition virtuelle est nouveau, ces techniques s’appuient cependant sur une mécanique connue et développée par Google depuis Android 7.0 Nougat : Seamless Update. C’est ce système qui pose les fondations du téléchargement automatique et des différentes procédures de préparation « passive » avant l’application de la mise à jour et le passage à la partition virtuelle.

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Le hic pour Google, c’est que pour l’heure, la mécanique Seamless Update n’est pas obligatoire et les constructeurs ne se sont pas précipités pour l’intégrer. Avec une raison : entre le téléchargement en amont, le stockage de la mise à jour et la partition virtuelle, l’ensemble de ces briques imposent de consacrer et bloquer une quantité de mémoire de stockage. Ce que personne n’a pour l’heure accepté – qui veut accepter de donner de précieux gigas de ROM pour une fonction que l’on ne voit pas ?

Cela pourrait cependant changer : plusieurs rumeurs persistantes laissent à penser que Google pourrait rendre l’intégration de ces mécaniques de mise à jour obligatoires dans le futur. Ce qui ne poserait pas tant de problème si les constructeurs arrivaient à dépasser les 128/256 Go pour reprendre une progression de l’espace de stockage qui semble bloquée il y a 4-5 ans !

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Source : Android Police


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