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Pierre Mawas, démarreur de start-up

Il lance, le mieux et le plus vite possible, la filiale d’une société sur un marché déterminé.

” Partir de zéro et tout monter avec l’aide de la maison mère, c’est le rôle du “Kick Start Manager”. Nous sommes peu nombreux sur le marché à avoir exercé cette fonction. Elle est assimilable, en fait, à celle d’un directeur général “, reconnaît Pierre Mawas.Sa première mission, qui a duré dix mois, l’a conduit à l’ouverture, en janvier 1999, de la filiale française et au positionnement de la marque Jobline en France. Idem pour ContactOffice, le bureau virtuel sur internet destiné aux PME-PMI où il est en poste actuellement. La start-up européenne a ouvert ses bureaux à Paris en juillet 2000 après avoir approché ce jeune homme très convoité six mois auparavant.” Une des premières qualités, c’est la compréhension de la culture de travail de la maison mère étrangère, qui peut être vraiment différente d’un pays européen à l’autre, insiste Pierre Mawas. Il faut servir de lien entre elle et les équipes nationales. Cela demande un grand esprit d’ouverture mais aussi de la diplomatie. Car il faut éduquer son employeur aux spécificités du marché local. “Le Kick Start Manager démarre seul, même s’il bénéficie souvent d’un back office de la maison mère, et d’un centre d’affaires qui le déchargera, dans un premier temps, de tout ce qui concerne l’administratif pur. Ce poste bien payé permet, en accéléré, d’apprendre le difficile travail de manager ?” mais au prix de longues heures de travail. “Le but est de constituer l’équipe le plus rapidement, de s’entourer des meilleurs éléments pour que la structure soit viable et saine. J’ai tout à faire, résume Pierre Mawas, mais il ne faut pas devenir l’homme à tout faire !”

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Bertrand Bourgine