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Phantasy Star Online : impressions à chaud !

Phantasy Star Online est sorti hier au Japon… Nous y avons joué, une ‘ petite ‘ partie de la nuit… et… le jeu s’annonce comme l’un des ‘ blockbusters ‘ de la
Dreamcast.

Le jeu s’ouvre sur une petite introduction “gentillette” mais sans prétention. L’écran de sélection des personnages apparaît juste après et invite à sélectionner son personnage parmi neuf héros disponibles. La galerie est
bigarrée, tant par la différence entre chaque personnage que par les différentes teintes de leurs costumes. Le spectre s’étend du vert “kaki” d’oie d’un treillis, au rose fluo d’une chevelure ! Les protagonistes sont
regroupés en trois classes : Ranger (l’équivalent des guerriers), Hunter (aussi discrets que des voleurs), et Force qui regroupe trois magiciens vêtus comme des arlequins et autres bouffons moyenâgeux ! Les trois catégories proposent
quasiment autant de personnages féminins que masculins. Comme ça, on ne pourra pas taxer la Sonic Team de sexisme ! Sans aucune hésitation, nous optons pour le chevalier futuriste que l’on croirait issu de Burning Rangers, le dernier jeu de
la Sonic Team sur Saturn. On accède ensuite à la deuxième étape de la création du personnage : des options complètes permettent de choisir la chevelure, la couleur de sa peau, sa corpulence, sa pilosité, etc. Le nombre de combinaisons possibles est
assez important pour que tous les joueurs présents à l’écran en mode multijoueur ne se ressemblent pas. On choisit enfin son pseudo et l’étape de personnalisation est terminée. Il est temps de passer au jeu… Nous choisissons le
mode de jeu Offline puisque les serveurs japonais ne sont pas opérationnels pour une partie sur Internet, et quand bien même ils le seraient, il n’est pas dit que les Français puissent s’y connecter sans problèmes. Un général nous
propose une mission : retrouver un objet ! C’est parti. Après une séance de téléportation, nous voici arrivé dans une ville futuriste à la Blade Runner. On remarque immédiatement la qualité extrêmement soignée des graphismes et la fluidité de
l’animation. C’est beau et ça bouge bien ! Cette phase de jeu est comparable à la préparation avant les combats de n’importe quel autre RPG : on erre dans le village à la recherche d’informations précises et
d’objets intéressants pour la progression. Après cette phase de “consolidation”, on prend un autre téléporteur, pour se rendre dans une forêt hostile. Le jeu commence réellement : il faut trouver des objets qui ouvrent des portes, occire des
hordes de monstres pas très venimeux, et faire une rencontre amicale qui vous rejoint pour former un binôme dévastateur. Dans le feu de l’action, on en vient presque à oublier que Phantasy Star Online constitue une prouesse technique. Chaque
dialogue, représenté sous forme de phylactère (le nom savant des bulles de bande dessinée) est traduit en français. Le jeu détecte lors de son lancement, le système et sa langue, en l’occurrence une Dreamcast Pal française, et diffuse les
dialogues dans notre langue. En théorie, ce système permet de communiquer, lors d’une partie online, avec les joueurs du monde entier de façon totalement transparente. Imaginez qu’un japonais rejoigne votre équipe et écrit dans sa
langue, le message vous parvient dans un français pas toujours parfait, mais dont le sens est parfaitement compréhensible. C’est tout bonnement incroyable ! De plus, afin de communiquer avec ses coéquipiers, Yuji Naka (le père de Sonic et
créateur de PSO) a crée une interface de saisie style clavier virtuel très souple et rapide dans son utilisation. Pour conclure, ce premier contact ne nous a pas permis de voir si l’intérêt du jeu est aussi infini que ce que peut nous
promettre un jeu de rôle online, mais nous sommes assurés que PSO est l’un des jeux les plus aboutis de la Dreamcast, à l’heure actuelle. Sa réalisation est grandiose, et son système de traduction à la volée, en cinq langues
différentes (Anglais, Français, Espagnol, Allemand et Japonais) risque de faire date. Une fois de plus, Sega prend les devants et “internationalise” un jeu vidéo. En fait, PSO est le tout premier RPG de l’histoire du jeu vidéo que l’on
peut acheter en import, c’est-à-dire en version japonaise, et qui soit parfaitement compréhensible sous nos latitudes. En plus de cet atout inestimable, le jeu s’annonce magnifique, et complètement captivant !

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Dubz