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Peau de chagrin pour IBM

Pas de retour à la croissance, en 2002, pour le géant de l’informatique. Seules les ventes de PC ont progressé.

Big Blue est de moins en moins grand. IBM souffre plus que d’autres de la crise de l’industrie informatique et voit, pour la deuxième année consécutive, chiffre d’affaires et bénéfices diminuer. En 2002, ses revenus se sont ainsi élevés
à 81 milliards de dollars contre 85,9 milliards l’année précédente, représentant une baisse de 5,7 %. Les bénéfices, eux, ont chuté de 31,1 %, à 5,3 milliards de dollars, .IBM tente d’échapper à cette morosité en jouant au Meccano. L’année 2002 aura ainsi vu la société acheter
PricewaterhouseCoopers Consulting et l’éditeur Rational alors qu’elle revendait son activité
disques durs à Hitachi et
externalisait la fabrication de ses serveurs d’entrée de gamme.

Les ventes de logiciels et services ont légèrement augmenté

Dans le même temps, la direction a procédé à des coupes dans les effectifs, dont une de 15 000 employés. En France, la CFDT IBM accuse d’ailleurs la société de procéder à des licenciements sans plan social.Certains secteurs réussissent, malgré tout, à avoir meilleure allure. Ainsi, la division Personal Systems, centrée autour des PC, a réussi l’exploit d’afficher un bénéfice en 2002 alors qu’elle était devenue un foyer de pertes
chroniques pour IBM.Malgré cette hausse, la société peut difficilement être qualifiée de constructeur. En 2002, les serveurs PC et autres processeurs IBM n’ont généré que 36,4 milliards de ventes, en baisse de 10 % par rapport à 2001, et ne
représente plus que le tiers du chiffre d’affaires. Logiciels et services, eux, ont légèrement progressé lan passé. Mais pas suffisamment pour compenser la baisse des achats de matériel estampillé IBM.

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Ludovic Nachury