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PDA : Psion, ou les difficultés du clavier

Le constructeur britannique d’assistants personnels multiplie les déconvenues. Mais il s’en sort grâce à la croissance du marché.

Avec ou sans clavier ? Le marché des assistants personnels a fait son choix, privilégiant les modèles à écran tactile, reléguant ainsi au second rang le grand spécialiste des appareils à clavier qu’est Psion, dont l’avenir s’est assombri après l’annonce de la fin d’un partenariat avec Motorola.Ces derniers temps, la compagnie britannique s’est spécialisée dans les mauvaises nouvelles. En octobre, elle annonçait que ses résultats financiers seraient moins bons que prévu puis, en novembre, que Symbian, sa filiale commune avec les grands de la téléphonie mobile, voyait son introduction en Bourse repoussée.
Dernière déconvenue : Motorola et Psion, qui devaient développer ensemble un assistant personnel-téléphone portable, ont décidé de mettre fin à leur collaboration.Une mauvaise nouvelle pour une société qui, malgré la qualité de ses produits, voit ses parts de marché s’éroder d’année en année. Psion s’est donc fait dépasser par les fabricants d’assistants personnels de plus petit format, à écran tactile. Les modèles dotés d’un clavier ne représentaient ainsi plus que 20 % du marché français en 2000, contre 31 % en 1999 (chiffres GFK de février à novembre).La compagnie britannique reste toutefois loin de la tombe. Malgré ses parts de marché déclinantes, Psion continue d’augmenter ses ventes et à engranger des bénéfices grâce au marché des assistants personnels dont les ventes ont augmenté de 70 % en 2000. Et qui, toujours selon GFK, devrait croître de 125 % en 2001 dans l’Hexagone, pour atteindre les 500 000 unités.

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Ludovic Nachury