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Payez moins pour jouer plus

Que l’on soit acheteur ou vendeur, le marché du jeu vidéo d’occasion offre de nombreuses opportunités. Voici nos conseils pour éviter les pièges.

Avec des tarifs compris entre 40 et 70 euros pour un jeu neuf, le jeu vidéo devient un poste de dépenses important, même pour le joueur occasionnel. Une alternative intéressante est d’acheter ces jeux d’occasion. En effet, les enseignes spécialisées possèdent toutes un rayon proposant des jeux de seconde main à un prix réduit de 25 % à plus de 50 % pour les titres les plus anciens. Les revendeurs établissent une sorte de cote “ argus ” qui tient compte de la qualité du jeu, de l’offre et de la demande. Cette cote est aussi appliquée en ligne sur les sites réservés aux produits d’occasion tels que PriceMinister (www.priceminister.com), 2foismoinscher (2xmoinscher.com) ou eBay (www.ebay.fr).Mais ce marché en pleine expansion est vu d’un mauvais œil par les éditeurs qui considèrent que chaque titre vendu d’occasion représente un manque à gagner. Dans l’impossibilité d’éradiquer totalement ce système, ils ont mis en place des codes d’activation. En clair, un jeu d’occasion dont le code a déjà été activé ne pourra pas être utilisé ou ne donnera accès qu’à une partie de son contenu. L’acheteur final devra, après avoir payé son jeu, remettre la main au portefeuille et débourser 10 euros pour acquérir un nouveau code auprès de l’éditeur. C’est une des raisons qui explique les baisses de prix constatées pour les titres dématérialisés. Lié à un compte utilisateur et, de fait, sans support physique, le jeu ne peut plus être revendu et encore moins prêté. Cependant, quelques éditeurs proposent, à la désinstallation de leurs titres, que le code d’activation soit révoqué et donc réutilisable.

Différentes formules

Dans le cadre de la revente pure et simple, des sites tels que PriceMinister ou encore 2foismoinscher constituent la meilleure solution. Les grandes enseignes spécialisées (Micromania, Game), et même certaines boutiques indépendantes, proposent différentes formules : il est toujours possible de vendre chez eux, comme sur le Web, jeux et consoles contre espèces sonnantes et trébuchantes, mais ils appliquent une légère décote par rapport à un échange. Ce dernier demeure donc, et de loin, le système le plus intéressant, car le jeu est repris à une valeur plus élevée, ce qui permet d’obtenir, dans la même boutique, une nouveauté à 25 ou 30 euros. Concernant les achats, il faut savoir que le matériel (consoles et périphériques) est souvent bien contrôlé et révisé dans les boutiques spécialisées ; pour éviter tout souci, il vaut mieux les privilégier par rapport à des achats en ligne, même si ceux-ci sont plus avantageux financièrement. De plus, les professionnels offrent des garanties de six mois, voire d’un an dans certains cas.

La vigilance s’impose

Pour ce qui est des jeux, sites et boutiques fournissent en général tous les détails sur leur état, boîtier et notice compris. N’hésitez pas à poser des questions à un vendeur en ligne, tout en sachant qu’une absence de réponse est plutôt mauvais signe ! Il faut savoir aussi que les jeux sont zonés, à l’instar des DVD, et que certains achetés en “ import ” risquent de ne pas fonctionner sur une console non modifiée. Renseignez-vous auprès du vendeur.En résumé, le marché de l’occasion reste une solution pour découvrir le meilleur du jeu vidéo à des prix vraiment avantageux. On peut même s’équiper avec une console de seconde main bardée de jeux pour le prix de la machine nue. Et, malgré les restrictions imposées par les éditeurs, le marché de l’occasion a donc encore quelques beaux jours devant lui.

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Cyril Valent