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Opérateurs : sursis pour la technologie radio Wimax

En ne sanctionnant pas les opérateurs Wimax n’ayant pas respecté leurs obligations, le régulateur leur laisse une porte de sortie.

L’Arcep a décidé de ne pas sanctionner financièrement le non-respect de leurs obligations de déploiement de réseau en région par les trois opérateurs (SHD, Bolloré Télécom et Altitude Wireless) exploitant la technologie Wimax. Le régulateur estime ainsi « donner une dernière chance à cette technologie » qui permet de raccorder à Internet des abonnés distants par voie hertzienne dans les zones “blanches” où les réseaux fixes ADSL sont défaillants.

La décision de l’Arcep absout les trois opérateurs en raison du renoncement des fournisseurs télécoms à développer des produits adaptés à ce marché. Elle offre surtout une porte de sortie à ces opérateurs, à condition qu’il s’engagent à procéder à des déploiements ou à poursuivre leurs efforts de mise à disposition des fréquences Wimax (3,4-3,6 GHz) en direction de collectivités.

Bolloré Télécom veut développer ses propres terminaux Wimax

SHD (filiale de SFR) s’engage à déployer 43 sites en Ile-de-France et 48 sites en région Paca, par l’installation d’antennes-relais ou la mise à disposition des fréquences à des opérateurs tiers. Altitude Wireless entend limiter le déploiement de réseau Wimax à 9 départements mais s’engage à restituer les fréquences dans 14 départements où l’opérateur n’a installé aucune antenne-relais, ni ne prévoit aucun projet futur de déploiement.

Bolloré Telecom s’est engagé à réaliser, d’ici 2017, l’ensemble de ses obligations de déploiement et de poursuivre, vis-à-vis des collectivités qui le demandent, sa politique de mise à disposition des fréquences. Plus original, devant l’absence de mobiles compatibles Wimax, l’opérateur prévoit de faire développer ses propres terminaux voire de les réaliser lui-même. Enfin, le groupe Bolloré s’est engagé à conserver le contrôle de Bolloré Telecom à la fin 2017.

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Frédéric Bergé