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On a joué à FIFA 18 : le réalisme avant tout

EA Sports vient de présenter FIFA 18, qui arrivera en septembre prochain. Nous avons pu y jouer pour découvrir les nouveautés annoncées par l’éditeur.

A l’occasion du salon E3 qui se tient à Los Angeles, EA Sports a dévoilé la bande-annonce de FIFA 18. Le jeu de foot arrivera le 29 septembre sur Xbox One, Xbox 360, PS4, PS3, PC et Nintendo Switch. A l’occasion d’une présentation organisée par l’éditeur, nous avons pu tester la version destinée à la console de Sony. Le jeu n’étant pas finalisé, quelques modifications sont susceptibles d’intervenir. Après une bonne heure de match, on peut toutefois tirer un premier bilan sur les progrès de la franchise.

Qu’il est beau, Cristiano

La star de ce FIFA 18 est Cristiano Ronaldo, qui se retrouve sur la jaquette du jeu. Sans surprise, EA Sports communique massivement autour de l’homme-sandwich. D’abord sur son physique, avec des détails toujours plus impressionnants – le moteur Frostbite est utilisé pour la seconde année. Le visage du Portugais est effectivement plus expressif, la texture de sa peau beaucoup plus subtile. C’est également le cas pour d’autres joueurs aperçus dans la bande-annonce du jeu, parmi lesquels Antoine Griezmann.

Comme d’habitude, ces changements ne devraient concerner que les grandes stars européennes – seules les plus grosses écuries étaient jouables lors de la démo. Pour les équipes du ventre mou de la Ligue 1, il faudra vérifier si le travail effectué sur les joueurs améliore sensiblement le rendu du jeu.

EA Sports

EA Sports ne mise pas que sur le physique de Cristiano Ronaldo. Dans FIFA 18, les courses sont personnalisées. Pour parcourir la même distance à la même vitesse, un joueur ayant une courte longueur de foulée se déplacera différemment de celui qui allonge davantage ses mouvements. En pleine partie, la course propre à la star du Real Madrid est facilement reconnaissable. Mais comme pour les détails physiques, il est peu probable que les développeurs aient pris le temps de loger tous les joueurs à la même enseigne.

Des mouvements mieux décomposés

Le travail sur le type de course – basé sur de nouvelles méthodes de capture de mouvement – apporte aussi l’une des très rares évolutions du gameplay. Contrairement aux éditions précédentes, un mouvement est décomposé « image par image ». Sur FIFA 17, un pas entamé par un joueur doit être achevé avant de pouvoir changer de rythme ou dribbler. Sur FIFA 18, il est capable d’interrompre son geste à n’importe quel moment, pour des feintes beaucoup plus subtiles.

YouTube (EA SPORTS FIFA)

Cette nouveauté est peut-être la plus prometteuse du prochain FIFA. Elle apporte une nouvelle dose de réalisme, mais ne rendra pas service à ceux qui ont tendance à y aller un peu fort sur les dribbles / feintes : les mouvements peuvent rapidement devenir chaotiques. Cette nouvelle « découpe » des déplacements se ressent aussi lors d’une simple course. Avec Cristiano Ronaldo, nous avons pu percer les défenses adverses avec beaucoup plus de facilité, simplement en jouant avec le joystick gauche. C’est appréciable, mais on espère que cela ne déséquilibrera pas trop le jeu à long-terme. Concernant l’intelligence artificielle des gardiens, rien ne semble avoir été fait. En une heure de jeu, Keylor Navas ou Gianluigi Buffon nous ont offert le meilleur comme le pire.

Un peu plus d’ambiance

Pour tester davantage de nouveautés autour du gameplay, il faudra attendre la sortie officielle du jeu. EA Sports n’ayant pas communiqué sur d’autres éléments majeurs, on peut estimer qu’elles resteront discrètes, pour ne pas dire anecdotiques. Côté stratégie, FIFA 18 permet de prévoir des changements avant le début du match. Un moyen intelligent – et très efficace – de sortir un milieu défensif souvent essoufflé à la 70eme minute.

EA Sports

Afin de tenir sa promesse de réalisme, EA fait évoluer les stades en modifiant le comportement des spectateurs. Loin d’être de simples clones, ils diversifient leurs réactions, par exemple pour venir se jeter contre les grilles de sécurité. Les Stéphanois devraient être ravis. Les pelouses se font aussi plus fidèles au monde réel, en accumulant les projectiles en papier – du moins on l’espère, notamment aux abords du poteau de corner. Comme pour les nouveaux visages des joueurs, il faut espérer que ce nouvel esthétisme ne sera pas trop élitiste et profitera aussi aux clubs plus modestes.

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