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Olympus OM-D E-M10 Mark III, un hybride qui met toutes ses fonctions à portée de main

Equipé d’un nouveau processeur, le nouvel E-M10 Mark III profite de performances accrues, notamment en autofocus et en vidéo puisqu’il tourne désormais en 4K. Des améliorations bienvenues sur l’OM-D d’entrée de gamme d’Olympus.

La famille des OM-D reçoit un nouveau petit frère : l’OM-D E-M10 Mark III, 3e itération de l’entrée de gamme des hybrides au look de reflex d’Olympus. Contrairement aux premières générations, le Mark III n’a rien d’un produit castré, il s’agit d’un modèle plus compact et moins tout terrain qui embarque l’essentiel des fonctions de ses grands frères. Suivant la ligne qui anime Panasonic et Fujifilm, Olympus a décider de conférer une case technique commune à ses appareils en jouant surtout sur la résistance, l’ergonomie et l’équipement.

Reprenant le look et l’ergonomie générale de son aïeul l’OM-D E-M10 Mark II, cette version Mark III conserve le capteur 16 Mpix, ce qui permet au grand frère l’E-M1 Mark II de conserver un avantage de définition (20 Mpix) – 16 Mpix suffisent largement au commun des mortels.
L’arrivée du processeur de l’E-M1 Mark II dans ce petit boîtier permet cependant à cet E-M10 de gonfler ses muscles : l’AF est plus performant, le nombre de collimateurs plus important (121 points contre 81 auparavant), la vidéo 4K est enfin au menu de même que la 1080p à 60 i/s et la 720p à 120 i/s. Si l’AF devrait être percutant, la rafale n’est pas démoniaque : 4,6 i/s en pleine définition. Pas de quoi séduire les as de la photo de sport, mais suffisant pour un usage familial.

Mille fonctions, un seul bouton (ou presque)

Lors d’une brève prise en main sous embargo, Olympus nous a dévoilé l’autre force de l’OM-D E-M10 Mark III : un bouton d’appel de fonctions. Les hybrides sont en effet de vrais couteaux suisses bardés de fonctionnalités telles que les reconnaissances de scènes, les panoramas par balayage, le live compositing, l’empilement d’image à focales différentes (focus stacking), etc. Des bijoux de créativités qui sont généralement enfouies dans les sous-menus de l’interface logicielle de l’appareil photo.

Si Olympus n’en a pas profité pour revoir ses menus, toujours aussi denses, la marque nippone a cependant doté son poulain d’une touche d’appel des fonctions créatives. Placée à côté du bouton de démarrage, elle permet de rapidement accéder à toute la richesse fonctionnelle du boîtier. Les autres marques feraient bien de s’en inspirer, surtout dans le domaine des boîtiers entrée/milieu de gamme.

Equipement toujours d’actualité

Si les modèles plus haut de gamme conservent certains avantages en termes de conception matérielle (robustesse) et de fonctionnalités, l’E-M10 Mark III profite d’un équipement qui n’a pas à rougir par rapport à ses grands frères, comme son viseur de 2,36 millions de points, son écran tactile orientable de 1,04 Mpix ou sa stabilisation 5 axes. Des éléments que l’on retrouvait déjà dans l’E-M10 Mark II mais qui restent d’actualité. L’autre maintien, c’est celui du capteur, un CMOS de 16 Mpix qui reste la norme dans le monde du Micro 4/3 depuis des années – seuls 3 modèles haut de gamme ont un capteur de 20 Mpix. Si les maniaques des basses lumières et des très hautes définitions feront la moue, cela conviendra à la majorité des humains.

L’Olympus OM-D E-M10 Mark III sera disponible à partir de mi-septembre à 649 € boîtier nu et à 799 € avec le 14-42 mm f/3.5-5.6 EZ Pancake. Son petit frère l’OM-D E-M10 Mark II reste en gamme.

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