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nVidia rêve d’effets spéciaux

Successeur du GeForce4, le processeur GeForce FX gravé en 0,13 µ contient presque deux fois plus de transistors que son prédécesseur.

Le dernier-né des processeurs graphiques du constructeur provoque une petite révolution dans le monde du graphisme. En gravant la principale puce graphique à 0,13 µ, nVidia atteint une fréquence de 500 MHz et parvient à loger 125 millions de transistors avec connexion cuivre à haut débit.

En attente d’applications

Il est aussi le seul capable de gérer la mémoire DDR2 à 1 GHz produite par Samsung, principale différence avec son concurrent direct, l’ATI Radeon 9700. Avec une telle abondance de superlatifs, le GeForce FX a pour ambition d’assurer une évolution vers ce que Jen-Hsun Huang, PDG de nVidia, nomme pompeusement ” l’informatique cinématique “. Que l’on en juge ! La puissance du GeForce FX lui permet de calculer, par seconde, 375 millions de vertex programmables, 4 milliards de points ou encore 16 milliards d’échantillons AA (Anti-Aliased). Conçu pour être utilisé avec des langages de programmation de haut niveau comme Cg, le processeur est secondé par un moteur CineFX pour produire des effets visuels d’une qualité jamais atteinte. Ce moteur met en oeuvre les spécifications OpenGL et DirectX 9.0, ces API permettant aux développeurs d’accéder à de nouveaux outils de programmation d’effets. Le processeur est ac-tuellement en cours d’échantillonnage et les cartes graphiques qui en seront équipées doivent être annoncées en février prochain. Les applications vont devoir suivre !

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Rémi Langlet