La société Neuralink aurait placé une puce informatique dans le crâne d’un singe et utilisé de minuscules fils pour le connecter à son cerveau. L’objectif serait de parvenir à le faire jouer à des jeux vidéos et même d’affronter d’autres singes pareillement équipés. C’est ce qu’a affirmé Elon Musk lors d’une conférence sur le réseau social américain Clubhouse, d’après CNBC.
Basée à San Francisco, l’équipe de Neuralink tente de développer une interface ordinateur-cerveau implantable. Musk le décrit comme une sorte de Fitbit d’un nouveau genre. L’objectif premier est de soigner des paralysies et des troubles neurologiques.
Mais Elon Musk a encore versé dans des fantasmes transhumanistes, annonçant une nouvelle fois la symbiose de l’humain avec la machine. Il a évoqué l’hypothèse de parvenir à faire communiquer les humains implantés entre eux un peu comme par télépathie, c’est-à-dire en échangeant de simples impulsions électriques.
Nous serions déjà des cyborgs
Pour lui, les gens seraient de toutes façon déjà des cyborgs car ils posséderaient une « couche numérique » grâce aux téléphones, aux ordinateurs et aux applications. Il s’agirait juste d’en faire une interface neuronale directe.
« Nous pourrions améliorer la bande passante entre votre cortex et votre couche tertiaire numérique de plusieurs ordres de grandeur (..) je dirais probablement au moins 1 000, ou peut-être 10 000 ou plus », aurait-il avancé.
À long terme, Musk affirme aussi que Neuralink pourrait permettre aux humains de prolonger leur existence dans un robot ou un autre humain.
Il a, par ailleurs, posté un appel à candidature sur Twitter complètement surréaliste :
https://twitter.com/elonmusk/status/1356027336387252235
« À court terme: résoudre les lésions au niveau du cerveau et de la colonne vertébrale. A long terme: symbiose humain / IA ».
Il a enfin promis que Neuralink publierait probablement des vidéos montrant ses performances au cours du mois prochain. En août dernier, Neuralink avait réalisé une démonstration en direct de sa technologie sur trois truies sans accomplir toutefois aucune prouesse.
Au-delà du sensationnalisme qu’affectionne Elon Musk, les scientifiques attendent de connaître les progrès réels réalisés par la société et espèrent qu’elle communiquera bientôt davantage sur ses standards de performances scientifiques et éthiques.
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