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Neuf cadres photo numériques à partir de 79 euros

Les modèles testés, dotés d’un écran de 7 pouces, vous permettront d’exposer vos clichés sans les imprimer. Mais attention à la qualité de l’image !

C’est le cadeau high-tech grand public qui va faire fureur à Noël, posé au pied du sapin, entre l’imprimante 10 x 15 et la Wii. Il faut dire que le cadre photo numérique a de quoi séduire : il réconcilie l’amateur de photos numériques avec le bon vieux cadre photo. Côté technologie, ces cadres sont de mini-écrans LCD, tout comme les écrans informatiques ou de télévision. Ils sont équipés le plus souvent d’une mémoire interne ou d’un lecteur de cartes mémoire.

Des dalles qui datent

Si les prix sont un peu plus abordables qu’il y a quelques mois, la qualité reste décevante et, du coup, le rapport qualité/prix se révèle moyen. Les résultats de nos tests montrent en effet que les cadres numériques utilisent des dalles d’ancienne génération. On le constate notamment en mesurant l’aire colorimétrique et l’angle de vision, souvent indigne d’un écran récent.

Nous avons testé ici des modèles avec un écran de 7 pouces, mais on en trouve couramment de 8, 9 ou 10 pouces, et dans quelques formats plus rares tels le 5,6 pouces, le 8,5 pouces, le 12,1 ou même le 15 pouces. Ils se posent sur un bureau, une cheminée, la plupart verticalement et horizontalement, certains s’accrochent même au mur.

Le seul problème, c’est que, à l’exception d’un modèle, le 7FF1M4 de Philips, ils ne disposent pas de batterie et ne fonctionnent donc que sur secteur. Aussi, inutile de fantasmer sur les publicités ou les sites de vente en ligne qui les montrent élégamment adossés, sans l’ombre d’un câble.

Les bonnes définitions

Le design est certes important, mais c’est tout de même la qualité de l’image qui prime. Pour cela, il faut d’abord tenir compte de la définition. Plus elle est élevée, et plus on gagne en finesse et en qualité d’affichage. C’est donc sans surprise que le Parrot (720 x 480 pixels), le Philips (720 x 480 pixels) et le Telefunken HR 7″ (800 x 480 pixels) occupent le trio de tête.

Avec des définitions moindres, comme c’est le cas pour les autres cadres de notre sélection, on obtient une image soit floue, quand le cadre utilise un filtre de lissage dur (c’est le cas du Transcend, par exemple), soit avec un effet d’escalier, quand le filtre est plus doux (comme celui du Telefunken Digicadre 7”).

Les cadres numériques sont des objets high-tech destinés avant tout au grand public. Aussi la simplicité d’utilisation et l’ergonomie de l’OSD sont-elles vitales. Bonne nouvelle : les menus de tous les modèles testés ici sont en français. Mais la plupart omettent d’afficher les dossiers et même le nom des fichiers, ou encore les affichent dans le désordre. Un peu énervant, lorsqu’on a passé du temps à classer ses photos. D’autres, tel le DRSTechnology, sont très lents et leurs boutons très peu réactifs.

Regarder de petits films

Certains fabricants ont choisi un firmware qui permet de lire d’autres formats que les traditionnels Jpeg et BMP. Ainsi, plusieurs modèles gèrent aussi les fichiers MP3, pour regarder les diaporamas en musique, mais aussi la vidéo (Mpeg-1, Mpeg-2 et même DivX). Pratique pour regarder les petits films tournés avec un appareil photo numérique, à condition d’avoir une carte mémoire de bonne capacité. Le Visual Pics VP7P de Quartek est même doté d’une entrée vidéo (jack 3,5 mm).

Petite précision : on trouve également de nombreuses autres marques et modèles, absents de notre sélection, souvent pour des raisons de disponibilité. Ainsi, Samsung et Toshiba proposent chacun un modèle avec écran de 7 pouces haute définition. Sigmatek, Coskin, QPS ou Matsui ont aussi leur cadre 7 pouces. Il existe des modèles un peu plus originaux, tel celui de Kazimogo, qui inclut un tuner TNT, ou celui commercialisé par Bouygues, qui permet de recevoir des MMS. Les prix se démocratisent, certains modèles sont vendus 80 euros. Mais sachez que pour avoir un bon cadre, il faut mettre le prix.

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Magali Rangin