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NetMalin lève 20 millions de francs

Il ne suffit pas d’ambitions internationales pour lever des fonds. Le site de petites annonces locales NetMalin le prouve. Destinée à ses débuts à la région Nord, la société couvre aujourd’hui 28 villes françaises.

Créé en 1998 par la société Goto Software, NetMalin séduit les investisseurs et trouve 20 millions de francs pour assurer son développement. Ce qui n’était en 1998 qu’un projet de petites annonces locales pour les départements du Nord, a finalement agréablement surpris ses promoteurs.” L’idée vient de Thierry Tarnus, le directeur général de Goto “, se souvient Gautier Seys, directeur général de NetMalin. A cette époque, Goto Software vient de revendre NordNet à France Télécom, et son dirigeant cherche une nouvelle idée de services Internet pour la région d’origine du groupe.Aujourd’hui, la seule métropole lilloise n’est plus l’unique région couverte par NetMalin. ” Nous en sommes à 25 villes, pour près de 4 millions de pages vues et 10 000 visiteurs par jour “, affirme Gautier Seys. Et le résultat de deux années d’activités a réussi à attirer le géant 3i, Finorpa, aux côtés de Goto pour ce tour de table.

La croissance par le local

” Nous sommes pragmatiques, que ce soit dans notre activité, ou dans les services que nous fournissons, précise Gautier Seys. Le service est simple, mais il a l’intérêt d’être de proximité, ce qui est indispensable sur le secteur des petites annonces. Les grands éditeurs traditionnels
conservent, quant à eux, une approche nationale. “Pour l’année 2000, NetMalin prévoit un chiffre d’affaires de 1,5 million de francs, réalisé essentiellement grâce à l’activité lilloise, 60 % provenant des petites annonces déposées par les professionnels, et 40 % de la publicité insérée au milieu des petites annonces, présentées à la manière d’un magazine papier. ” Si l’on atteint nos objectifs, nous serons rentables dès l’année prochaine, avec environ 10 millions de francs de chiffre d’affaires “. La croissance proviendra de l’extension de la couverture de l’entreprise dans les autres régions.Pour la suite, il n’y aurait rien d’étonnant à ce que Goto se sépare de NetMalin, comme il l’a déjà fait en 1998 avec NordNet. Et si Gautier Seys observe que la question n’est pas encore d’actualité, il se plaît à imaginer l’intérêt que les éditeurs papiers pourraient avoir à acquérir NetMalin.

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Frantz Grenier