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Netbook ou ultraportable ?

Le nouveau portable ultrafin d’Apple a tout d’un netbook cossu, les performances en plus. Reste à savoir s’il vaut vraiment le “ coût ”…

Bel objet, bel outil, splendide tour de design industriel. Le MacBook Air d’Apple est encore plus fin, plus léger, plus séduisant que son prédécesseur. Coque et arrière de l’écran tout aluminium ? d’un seul tenant ?, il est étonnamment robuste pour un portable de seulement 1,06 kg. Une solidité évidente qu’il accompagne d’une ergonomie, sans faille. A commencer par l’écran, lumineux et lisible même en plein jour, qui permet d’afficher deux fenêtres (redimensionnées) côte à côte, grâce à son format 16/9. Attention tout de même à ne pas approcher la main près de la charnière de l’écran lorsque vous refermez rapidement le portable ! Vous pourriez vous faire pincer.Mais, ce qui différencie définitivement le MacBook Air 11,6 pouces d’un netbook, c’est son clavier et son pavé tactile. La saisie est très confortable et n’a rien à voir avec celle de la plupart des netbooks. On peut tout à fait imaginer s’en servir de machine principale, d’autant qu’elle fonctionne aussi bien avec Mac OS X qu’avec Windows. Le pavé tactile, qui gère les fonctions multipoints (à plusieurs doigts) est large, précis et réactif. Les composants intégrés rappellent ceux des ultraportables. Son processeur double cœur délivre souplesse et puissance pour lire des vidéos en HD, regarder des photos, surfer sur Internet, envoyer des mails, etc. Si vous n’êtes pas trop exigeant, vous devriez même pouvoir faire tourner quelques vieux jeux vidéo !L’arrivée d’un espace de stockage SSD est un vrai plus. La sortie de veille est instantanée, le démarrage paraît incroyablement rapide et la réactivité des applications au lancement s’avère surprenante.Si, par ailleurs, Apple se réjouit d’avoir enfin intégré deux ports USB dans son MacBook Air, nous sommes vraiment persuadés qu’il en aurait fallu un de plus et, pourquoi pas, au standard USB 3.0. L’absence de lecteur de carte SD se fait aussi ressentir. On est obligé de monopoliser l’un des ports USB pour brancher un lecteur de cartes externe, souvent encombrant et peu en accord avec le design de l’appareil. Dommage…Toujours du côté des regrets, signalons que l’autonomie du MacBook Air n’est pas à la hauteur de nos espérances. Nous avons relevé une durée de trois heures et quinze minutes lors de nos tests en lecture DivX, là où la norme pour les appareils de ce genre et de ce gabarit est plutôt de quatre heures, voire plus pour les meilleurs netbooks (plus de six heures lors de notre dernier comparatif).L’avis de la rédaction
On aime

La finition et la faible épaisseur du portable, le temps de démarrage, les performances globales.
On n’aime pas
L’autonomie en dessous de la moyenne, le nombre limité de ports USB, l’absence de lecteur de cartes.
Mention Bien

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Pierre Fontaine