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Neospark allie simplicité et fonctions évoluées

La solution hébergée de gestion de contenu de Webspark a su éviter les défauts dont souffrent généralement les outils de ce prix.

Éditée par la société suisse Webspark, Neospark est difficilement classable parmi les innombrables solutions de gestion de contenu web. Tout d’abord, elle se distingue par sa cible : Neospark peut être utilisée soit uniquement par une entreprise, soit par une agence web et une entreprise cliente, qui interviennent alors toutes les deux sur le site par le biais de fonctions distinctes. Dans ce deuxième cas de figure, le client final n’est pas bridé, contrairement à d’autres solutions pour agences web. Neospark n’est pas indiquée pour la création de site : l’élaboration de modèles (templates) reste à la charge de l’entreprise ou de l’agence web, avec des outils de création classiques. Mais ceux-ci sont importables dans Neospark, au même titre que les pages d’un site existant.

Chacun connaît les interventions des autres

L’espace d’administration de l’agence web (ou du webmestre de l’entreprise) permet d’enregistrer les droits d’utilisation des différents intervenants sur le site, de mettre en place des processus de workflow, mais aussi de gérer les zones des pages web modifiables par les intervenants. La délimitation de ces blocs s’effectue facilement avec Dreamweaver, grâce à un module d’extension de Neospark, qui permet de baliser automatiquement du contenu en le surlignant au sein de l’éditeur. Plusieurs balises sont appliquées, suivant qu’il s’agisse d’un contenu texte classique, d’un menu, d’un contenu commun à toutes les pages du site, d’une image, etc. Ainsi, les utilisateurs peuvent modifier les blocs texte autorisés – sur une page Wysiwyg -, à l’aide d’un traitement de texte intégré, ce qui n’est pas toujours le cas dans les outils de cette gamme. Si les administrateurs peuvent connaître l’historique des interventions, chaque utilisateur peut aussi accéder à celui d’un bloc en l’éditant.Neospark est enrichie d’autres fonctions telles que l’ajout automatique de mots-clés dans le code source des pages (pour le référencement, la description des pages…), le changement de variables XML, de fichiers Flash, ou encore la gestion multilingue. Ainsi, les interfaces d’administration sont disponibles en plusieurs langues et le site peut être reproduit dans une optique multilingue : d’un clic, toutes les pages, leur organisation et leurs blocs sont dupliqués. Leur contenu n’est pas traduit, mais la langue affectée à une version du site conditionnera l’interface de ses modificateurs.Côté ergonomie, il est difficile de prendre Neospark en défaut. L’arborescence du site est bien conçue : sans l’alourdir, les multiples icônes fonctionnelles sont ainsi associées à chaque page, celles-ci pouvant d’ailleurs être prévisualisées à tous les stades. On ne peut lui reprocher que quelques imperfections, comme un manque de boutons de retour pour passer d’une tâche à une autre, qui oblige parfois à se reconnecter. De même, il nécessite d’avoir une très bonne connexion Internet, comme c’est le cas avec la plupart des outils hébergés. Enfin, les sites gérés par Neospark ne sont pas tributaires de la technologie de l’hébergeur du site car les pages des sites dynamiques sont envoyées par Webspark à l’hébergeur sous forme statique : leurs scripts ne seront interprétés qu’au niveau du serveur de Webspark. Une idée simple, mais peu répandue…

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Julie de Meslon