Présenté au dernier CES, le premier Always Connected PC de Lenovo (Miix 630) se dévoile un peu plus au MWC 2018. Ce modèle hybride dispose d’un écran de 12,3 pouces et sa principale singularité est qu’il fonctionne avec un processeur ARM Snapdragon 835, habituellement réservé aux smartphones.
L’objectif de ce nouveau type de PC portable est d’apporter à l’utilisateur une haute autonomie (jusqu’à 20 heures annoncées par les constructeurs, Lenovo y compris) et de rester connecté au réseau mobile en permanence, via une eSIM 4G (carte SIM virtuelle). Charge à Lenovo de discuter avec les opérateurs télécoms pour qu’ils fournissent une solution financièrement abordable pour les consommateurs.
Miix 630 : un écran détachable
Pour le reste, ce Miix offre un équipement assez basique avec un stylet inclus, tout de même, pour la prise de notes sur l’écran tactile. Il peut être fixé le long du clavier à droite pour éviter de le perdre.
Grâce à un système aimanté, l’écran peut facilement être détaché de la partie clavier faisant aussi office d’étui de protection. Cet écran devient alors une tablette à part entière, un peu lourde toutefois à cause de son boîtier en métal un peu épais.
Précisons que l’étui présente une conception assez sophistiquée puisqu’il permet à la tablette -une fois replacée dans sa charnière pour un retour au mode PC portable- d’adopter une position de travail confortable (voir photo ci-dessous).
Une connectique limitée
La version présentée par Lenovo incluait ici 8 Go de mémoire vive et 128 Go de stockage. Une capacité un peu juste qu’il est toutefois possible d’étendre grâce à un port SD logé sur le côté de l’écran/tablette.
La connectique est – elle-aussi – réduite à sa plus simple expression : une prise USB Type-C et une prise jack. C’est tout ! On a l’impression d’être face à un gros smartphone.
Reste à savoir si le grand public sera conquis par ce nouveau type de PC portable ou si seuls les professionnels y trouveront un intérêt.
Le Miix 630 devrait être commercialisé ce printemps, à partir de 999 euros, selon les porte-paroles présents à Barcelone. Le prix à payer pour la liberté de surf, loin de tout hot-spot Wi-Fi.
Pour tout savoir sur les annonces de Barcelone, rendez-vous sur notre dossier MWC 2018.
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