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Microsoft vante l’interopérabilité auprès de ses développeurs

Lors du Tech-Ed européen qui se tenait à Barcelone, l’éditeur a plaidé pour une informatique pacifiée, à base d’intégration souple.

L’interopérabilité au c?”ur du discours de Microsoft, voilà qui surprendra toujours un peu. Mais peut-être de moins en moins, à mesure que les services web prendront corps au sein et au-delà des entreprises. Sur ce sujet, sans surprise, les participants de la conférence savent déjà où ils vont : 90 % d’entre eux déclarent que leur entreprise développera des services web en 2003, plus de la moitié le faisant déjà, selon les résultats d’un sondage décrit par le président européen Jean-Philippe Courtois en ouverture. Pourtant, à l’évidence, il reste encore un peu d’évangélisation à faire. Pour preuve, pendant près de quatre heures, les gourous Pat Helland et Don Box ont cloturé ce Tech-Ed européen en expliquant par le menu les implications d’une architecture globale orientée services, sous l’étiquette évocatrice de “diplomatie logicielle”. Un monde fait de “fiefs” autonomes, correspondant aux systèmes informatiques actuels, se liant les uns aux autres par contrat au moyen des protocoles Soap, WSDL et UDDI, et d’une palette d’autres pour la sécurité, le routage, etc., intégrés au fur et à mesure de leur stabilisation dans l’architecture GXA (Global XML Web Services Architecture) de l’éditeur.

Pendant la détente, la compétition continue

Alors que l’on s’était focalisé sur l’opposition Java/C#, au travers des différentes solutions de migration proposées de part et d’autre, Microsoft allume une autre mèche avec le lancement de Visual J#. Principale annonce de la conférence, Visual J# vise à capitaliser sur le savoir-faire des développeurs Java qui seraient tentés d’aller plus vite vers les services web. Dernier langage en date à rejoindre le catalogue disponible sous Visual Studio.Net, il propose un chemin de migration direct pour les utilisateurs de Visual J++. Selon Tony Goodhew, chef de projet, “la majorité des développeurs Java ne mettent pas en ?”uvre les EJB et autres spécificités de J2EE. Avec Visual J#, ils pourront bénéficier de la complétude et de la souplesse de Visual Studio tout en capitalisant sur leurs acquis.”

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Philippe Davy