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Metromedia Fiber Network comble son retard

Arrivé tardivement en France, cet opérateur d’opérateurs ouvre une boucle locale métropolitaine à Paris et un centre d’hébergement

Nous arrivons tard mais… pas trop tard”, avoue François Guillemot, directeur de la branche Internet Services de la filiale française de Metromedia Fiber Network (MFN). Cet opérateur américain, né en 1993, a fait sa première apparition officielle en France sur le salon Interop de cet automne. À son catalogue, il affiche les services classiques d’un fournisseur d’infrastructures Internet : vente de fibre noire, de connectivité à haut débit IP et de prestations d’hébergement.

La fibre optique comme monnaie d’échange

L’opérateur disposera, en France, d’un réseau métropolitain de 120 km d’ici à la fin de l’année, et d’un centre d’hébergement de 500 m2, sous-loué à Redbus, à Courbevoie. “Nous ouvrirons un autre centre vers avril à Clichy. Pour MFN, toute vente d’espace est forcément liée à la vente de trafic télécoms”, précise François Guillemot.Pour se renforcer, MFN a racheté en septembre 1999, l’opérateur AboveNet, devenu sa marque de services IP. Il charge ses conduits avec 432, voire 864 fibres optiques par câble en moyenne. Cette fibre devient une monnaie d’échange pour compléter son réseau : il troque sa fibre optique métropolitaine contre celle d’un opérateur longue distance, comme Viatel, par exemple. D’ici à 2004, MFN espère être présent dans 67 villes (dont 16 en Europe) et ouvrir 16 centres d’hébergement (9 en Europe). L’opérateur déclare avoir déjà trouvé le financement pour réaliser ces investissements et assurer une qualité de service : “Notre taux de perte de paquets ne dépasse pas 1 %. Nous veillons à ce que nos liens ne soient jamais chargés à plus de 50 % de leur capacité”, souligne François Guillemot.

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HASSAN MEDDAH