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Médicaments en ligne : l’UFC salue l’avis de l’Autorité de la concurrence

L’association estime que le gouvernement cherche à limiter l’essor d’un commerce en ligne de médicaments, sous couvert de sécurité sanitaire. Mais elle souligne également des points positifs dans son projet d’arrêté.

L’association de défense des consommateurs UFC-Que Choisir a approuvé les conclusions de l’avis de l’Autorité de la concurrence, qui juge restrictive le projet d’arrêté gouvernemental à propos de la vente ligne de médicaments sans ordonnance. Cet arrêté voudrait, en effet, imposer aux pharmaciens de pratiquer le même prix sur le site web qu’en officine, de limiter l’offre en ligne aux produits présentés en officine et d’utiliser les mêmes locaux pour leur stockage.

Par ailleurs, il ne serait pas possible de vendre en ligne en même temps des médicaments sans ordonnance et des produits de parapharmacie. C’est pourquoi l’Autorité estime que ce texte « bride toute initiative commerciale » et retire « tout intérêt » à cette libéralisation. « Ces objections de l’Autorité de la concurrence rejoignent les positions de l’UFC-Que choisir. L’association estime que, sous couvert de sécurité sanitaire, tout est fait pour limiter l’essor d’un commerce en ligne favorable au consommateur », peut-on lire sur le site de l’UFC.

Tout n’est pas mauvais pour autant. L’association souligne que les dispositions de l’arrêté assurent, par ailleurs, une sécurité dans la délivrance de médicaments. « La notice apparaîtra automatiquement, un échange interactif avec le pharmacien est possible, des alertes sont prévues pour avertir le patient d’éventuelles contre-indications, et la surconsommation, par le biais par exemple d’une quantité minimale d’achats, ne peut être encouragée », souligne l’association.

Lire aussi :

L’Autorité de la concurrence juge restrictive la vente de médicaments en ligne, le 15/05/2013

Source :

L’article d’UFC-Que Choisir

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Gilbert Kallenborn