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Magic Web : du Flash prêt à l’emploi

i Le dernier-né de l’hébergeur Magic OnLine permet à un novice de confectionner un site Flash. Mais sa simplicité est parfois pénalisante.

Développé par Magic OnLine, l’outil de création de sites Magic Web se décline en quatre formules plus ou moins riches en fonctions et correspondant au nombre de pages maximal du site (3, 6, 20 ou 50). Avant d’entrer dans l’espace de création proprement dit, l’utilisateur est obligé de choisir parmi plusieurs thématiques (commerce, électronique, décoration…), qui regroupent des modèles graphiques comportant des animations Flash. Toutefois, une fois réalisé, le site peut aussi être publié en version HTML pour ne pas pénaliser les internautes dépourvus de Flash.

Une interface de travail entièrement visuelle

Bien que le thème graphique soit prédéfini – il peut être remplacé ultérieurement en conservant le contenu des pages -, tous les éléments constitutifs des pages sont modifiables à loisir : textes, menus, sous-menus, images, couleurs, alignement, liens hypertextes… Les objets (blocs de texte, photos, logos, icônes de raccourci…) se positionnent sur la page par glisser-déposer et une grille de fond facilite leur agencement. La personnalisation des textes (huit types de polices, gras, italique, couleur…) s’effectue par le biais d’un petit éditeur intégré, quelque peu sommaire. Les éléments audiovisuels doivent être téléchargés préalablement sur le serveur. Magic Web présente d’ailleurs quelques détails ” d’agrément “, comme la mise en place d’une musique d’ambiance ou de galeries photo.L’interface de travail est entièrement visuelle, contrairement à d’autres logiciels, qui nécessitent de faire appel systématiquement à une fonction de prévisualisation. Celle-ci est aussi proposée par Magic Web, mais pour visualiser le site tel qu’il sera en ligne (liens hypertextes activés). Une fenêtre représentant l’arborescence du site est présente en permanence dans l’espace de création et actualisée au fil des modifications. Comme toutes les interventions sur le site, les modifications sont seulement prises en compte à partir du moment où une autre action est effectuée. Mais, une fenêtre d’alerte apparaît régulièrement (sa fréquence est réglable) pour inciter l’utilisateur à sauvegarder l’ensemble de son travail. Par ailleurs, l’absence de fonctions de retour au sein de l’outil pénalise l’ergonomie générale.Une fois le site publié, il est administré depuis une console appelée Splash. Celle-ci est accessible par nom d’utilisateur et mot de passe. Nous déplorons ici le caractère mono-utilisateur de Magic Web, qui ne permet pas une gestion partagée du site. Par le biais de la console, l’administrateur peut définir l’ossature de son site et connaître le nombre de pages qu’il utilise pour les répartir à loisir suivant ses liens. Cette interface, originale et animée, offre aussi tout un panel de fonctions, allant de la mise en place de sondages à l’administration des noms de domaine, en passant par la gestion de comptes e-mail en POP3 et la mesure d’audience. Par ailleurs, une aide contextuelle est fournie pour assister l’administrateur. Enfin, pour Magic OnLine, la prochaine étape consistera à intégrer un module d’e-commerce permettant de développer sa boutique en ligne. Une évolution logique, compte tenu des services déjà proposés.

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Thibault Michel