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L’offshore européen sélargit à la Roumanie

Le pays commence à intéresser les entreprises françaises en quête de développements externalisés. Un tiers de ses informaticiens serait francophone.

En fondant Romanian Datasoft (RDS) en 1993, Jean-Claude Silvestre est l’un des premiers Français à parier sur l’ouverture vers Bucarest. La SSII est représentée en France par Rominfo, qui a récemment fusionné avec Kepler.
Cette nouvelle entité compte désormais près de 300 salariés pour un chiffre d’affaires de 5 millions d’euros.La SSII, tout comme le marché informatique roumain, est encore d’une taille modeste. Mais elle bénéficie d’une belle croissance. Essentiellement tournée vers l’Europe, Kepler-Rominfo enregistre la moitié de ses
références en France. Parmi celles-ci, le Louvre, qui lui a confié la conception, le développement et la maintenance d’un logiciel de gestion du personnel, et McDonald’s France, qui recourt à ses services de TMA pour un logiciel de
comptabilité.

L’avantage de la langue

Après ce pionnier, Pivolis, jusqu’ici spécialiste de l’offshore indien, s’intéresse à son tour au marché roumain. L’expert en pilotage offshore vient de
s’associer à Siveco, une autre ‘ grande ‘ SSII roumaine qui affiche un chiffre d’affaires de 11 millions d’euros pour 250 ingénieurs. ‘ Avec la Roumanie, on peut économiser jusqu’à
35 % sur les prestations, contre 40 à 50 % en Inde ‘,
note Jean-Yves Grisi, directeur général de Pivolis.Autre atout : selon Pierre Audoin Consultants, un tiers des 6 000 ingénieurs roumains en poste sont pleinement opérationnels en français. Un argument qui pèsera lourd au cours des prochaines années, alors que les
problèmes de communication demeurent l’un des freins les plus importants à l’offshore.

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Boris Mathieux