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L’intelligence entre au c?”ur de l’e-business

Une profusion de données, et les moyens de les analyser. Telle est l’équation idéale pour parvenir à une connaissance plus fine du cyberconsommateur. Une recette baptisée business intelligence.

Dans les entreprises, le début des années 1990 a marqué l’explosion du recours à l’utilisation de data warehouses. Ces infrastructures hybrides (constituées de composants hardware et de software), abritent les masses croissantes de données que les entreprises sont amenées à collecter et à traiter, notamment avec l’essor des systèmes d’information et de l’informatique distribuée. Depuis 1996, l’exploitation des data warehouses a franchi une nouvelle étape , les nouvelles plateformes technologiques ayant la capacité de les interroger à des fins analytiques.On parle désormais de business intelligence, dans la mesure où les bases de données peuvent fournir des statistiques et des tableaux de bord décisionnels ou prévisionnels. Les éditeurs de solutions de business intelligence emploient aussi ce savoir-faire analytique pour répondre aux besoins des entreprises dans le domaine des applications d’e-CRM (Electronic Customer Relationship Management, gestion de la relation client en réseau).

Cerner le client pour le fidéliser

L’enjeu est d’importance pour les sites de commerce électronique, puisqu’il s’agit de mieux connaître les clients, afin de les fidéliser. Le travail de collecte d’informations sur l’internaute est effectué pendant sa navigation et lors de l’éventuel acte d’achat. Une fois stockées et triées, ces données permettent d’analyser le comportement des visiteurs et de mesurer l’efficacité des différents canaux de relation ?” dont le web fait partie ?” dans les opérations de marketing, par exemple. Microstrategy est la société la plus avancée sur ce marché. En témoigne la dernière version de sa plateforme éponyme. Outre une base de données et un moteur d’analyse, Microstrategy 7 intègre un système de personnalisation qui permet de réaliser du marketing direct pro-actif, c’est-à-dire d’adresser des offres et des services personnalisés. Blockbuster cerne ainsi un million de clients cinéphiles. La chaîne américaine de location de vidéos propose à chacun, individuellement, et de façon hebdomadaire, un film sélectionné en fonction de ses habitudes.Dans l’Hexagone, France Telecom a ouvert la voie en adoptant des méthodes issues des technologies de business intelligence. L’opérateur s’apprête à lancer, via sa filiale France Telecom Mobiles, une chaîne financière sur son portail Itineris.com. Celle-ci sera accessible depuis un navigateur web ou sur un téléphone portable compatible WAP (Wireless Application Protocol). L’utilisateur pourra, bien sûr, suivre les valeurs de son portefeuille boursier, mais aussi définir les types d’alerte qu’il souhaite recevoir, par courrier électronique ou message court. Un service qui pourrait susciter d’autres vocations en France. MicroStrategy s’emploie aujourd’hui à convaincre ses clients traditionnels, tels Danone, Casino, BNP-Paribas ou Auchan, d’adopter les technologies de business intelligence dans leurs activités e-business. Business Objects, Business & Décision, Brio Technology ou encore Seagate sont autant d’acteurs du secteur à afficher les mêmes prétentions.

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