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L’installation d’une lecture optique

Une solution permettant de lire automatiquement un document doit convaincre l’informatique, le marketing et, surtout, les opérateurs de saisie.

Dans beaucoup d’esprits, la lecture automatique de documents (LAD) se limite à trois étapes techniques : numériser l’original, reconnaître les caractères et extraire les informations pertinentes vers le système d’information. Par son approche transversale, elle va bien au-delà. Elle implique une gestion de projet, en amont comme en aval. Pour des secteurs sensibles au marketing direct ou au traitement en volume de formulaires ?” vépécistes, instituts de sondage, administrations, etc. ?”, elle s’inscrit dans une logique de production. Si la solution se grippe, toute l’entreprise tousse. “Entre l’informatique et la machine-outil, estime Philippe Lijour, directeur général d’Itesoft, elle se différencie aussi d’un projet “classique” par les multiples réglages qu’elle nécessite une fois déployée. Le scanner va se dérégler, l’imprimante se salir, les documents papier se déformer avec l’humidité…”Afin de cerner ces contraintes, l’entreprise constituera un comité de pilotage associant les utilisateurs finals pour la maîtrise d’ouvrage, l’informatique pour l’intégration des données, mais aussi le marketing ?” le plus réticent par crainte d’un traitement lourd. Tout l’art du design des documents consiste à “modéliser” sans diminuer l’impact marketing. Un compromis entre attractivité et efficacité. Enfin, l’adhésion des utilisateurs évite des blocages psychologiques chez certains opérateurs de saisie. Désormais, ils chercheront le document dans un menu déroulant en lieu et place de la traditionnelle bannette. Si la tentation est grande de vérifier, dans un premier temps, la totalité du document, ils devront, par la suite, se fier au système. La productivité est à ce prix.

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Xavier Biseul