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L’HyperThreading encore en rodage

Le laboratoire du Groupe Tests a mesuré les performances de la nouvelle technologie Intel.

En lançant l’année dernière ses Xeon DP pour serveurs biprocesseurs, Intel inaugurait la technologie HyperThreading, qu’il a depuis déclinée dans ses puces Xeon MP et plus récemment jusque dans ses processeurs pour PC avec le
Pentium 4 3,06 GHz HT.Lors de ses divers essais, notre laboratoire a pu constater le réel gain de performance que pouvait apporter cette technologie qui, rappelons-le, vise à simuler le fonctionnement de deux processeurs avec une seule puce, en alimentant
l’unique c?”ur du processeur à partir de deux sources de données distinctes et simultanées. Un gain de rapidité cela dit très dépendant de la plate-forme système et du contexte applicatif utilisé.En effet, si des serveurs bi-Xeon dans un cadre transactionnel avec Windows 2000 Server semblent constituer sans conteste la plate-forme de prédilection pour cette technologie (offrant alors un niveau de rapidité proche de celui de
serveurs quadriprocesseurs), force est de constater qu’il en va autrement avec des serveurs quadriprocesseurs Xeon MP sous contrôle de Windows 2000 Advanced Server.Étrangement, activer alors cette technologie conduit à brider la performance d’ensemble de la machine, le système d’exploitation semblant avoir du mal, dans ce cas précis, à tirer parti des quatre processeurs virtuels supplémentaires.
Espérons qu’il en sera autrement avec l’arrivée du prochain Windows Server 2003.Sur une plate-forme PC Pentium 4 HT, enfin, nos tests bureautiques démontrent que les applications du moment sont pour la plupart encore incapables de tirer réellement parti de l’HyperThreading. De fait, à l’exception de
certains filtres sous Photoshop 7 (où le gain peut atteindre 32 %), l’activation de cette technologie demeure, dans la plupart des cas, transparente sur le plan de la rapidité générale du système.

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La rédaction