Passer au contenu

LG Wing : on sait enfin à quoi sert le smartphone à écran pivotant

Sans communiquer un prix ou une date de sortie, LG a dévoilé lundi son premier smartphone à écran pivotant, le Wing. La marque coréenne mise sur ce concept pour faire parler d’elle.  

À l’occasion d’une conférence vidéo d’une demi-heure, LG a enfin dévoilé son smartphone Wing. La marque coréenne a fait le choix de se concentrer sur des démonstrations du smartphone plutôt que sur sa fiche technique, histoire de vous prouver que son idée n’est pas complètement folle. Au contraire, les équipes de LG semblent avoir particulièrement bien pensé leur appareil à écran pivotant. Reste à savoir si vous en avez vraiment envie… 

Un écran de 6,8 pouces qui pivote 

L’idée derrière le Wing est assez simple, un écran se cache… sous l’écran. Ainsi, lorsque vous utilisez le smartphone normalement, vous avez accès à un écran OLED très classique de 6,8 pouces, disposé verticalement. Sa particularité est qu’il peut pivoter pour adopter une disposition horizontale. Dans cette situation, un second écran de 3,9 pouces fait son apparition en bas de l’écran principal. On peut évidemment utiliser les deux simultanément et, bonne nouvelle, LG a imaginé plein de scénarii. 

L’usage le plus simple est celui du multitâche. Vous souhaitez regarder une série Netflix en haut ? Vous pourrez naviguer sur les réseaux sociaux en bas. On peut aussi passer un appel vidéo sur le petit écran et continuer à faire autre chose sur le grand écran. D’ailleurs, vos notifications arriveront à chaque fois sur l’écran secondaire, ce qui vous permettra de ne jamais être perturbé.

Autre idée imaginée par LG, le petit écran peut faire office de télécommande. Dans l’application Appareil photo ou sur YouTube, les contrôles multimédias apparaissent en bas. On peut ainsi avancer une vidéo de 15 secondes sans toucher l’écran. On imagine que les jeux vidéo pourront aussi utiliser le second écran pour afficher, par exemple, une manette. Dans certaines applications, comme Google Maps, le guidage peut aussi apparaître dans le petit écran pour laisser de la place au grand écran. À vous de tenir l’appareil dans le sens de votre choix pour créer différents usages.

Enfin, autre idée de LG pour son écran secondaire… le transformer en une poignée pour smartphone. En désactivant les interactions tactiles, l’écran de 3,9 pouces peut simplement vous permettre de tenir l’appareil pour regarder une vidéo facilement. 

LG – La caméra frontale du LG Wing se cache dans un tiroir mécanique.

L’écran d’accueil du LG Wing a lui même été optimisé pour son interface horizontale. On utilise l’écran secondaire pour passer d’une application à une autre. Nous sommes pour le coup séduits, tout semble bien implémenté. Malgré tout, nous continuons de douter de l’utilité d’un tel produit. 

Une caméra pop-up en plus 

Comme si tout ce système mécanique ne suffisait pas, LG a eu la bonne idée d’utiliser un tiroir pop-up motorisé pour dissimuler la caméra frontale de son smartphone Wing. En conséquence, vous ne serez pas surpris d’apprendre que le smartphone pèse 260 grammes, ce qui est vraiment énorme. Ce n’est pas vraiment surprenant, entre ses deux systèmes motorisés et ses deux écrans, l’appareil ne pouvait qu’être lourd. Oubliez aussi l’étanchéité, rendue impossible par ces systèmes. 

Compatible 5G, le LG Wing utilise le processeur milieu de gamme Snapdragon 765G de Qualcomm. Le smartphone dispose de 8 Go de RAM, de 128 ou 256 Go de stockage extensible et d’une batterie de 4000 mAh (ce n’est pas énorme, surtout pour deux écrans). À son dos, on trouve un triple module caméra avec un capteur principal de 64 Mpix et… deux appareils photo ultra grand-angle, dont la différence ne semble être que dans la taille des pixels. Bref, LG ne fait vraiment rien comme tout le monde, y compris dans l’annonce. Le smartphone n’a ni prix ni date de sortie et pourrait ne jamais arriver en France, même si un lancement dans certains pays européens est confirmé. 

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


Nicolas Lellouche