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L’ESC Grenoble se met à l’informatique décisionnelle

A l’instar d’autres grandes écoles, l’établissement s’appuie sur un fournisseur pour monter ses cours.

Ecole pionnière en matière de management technologique, l’ESC Grenoble vient de s’associer étroitement avec l’éditeur SAS en matière d’informatique décisionnelle. Les deux partenaires créent une chaire et un mastère d’informatique décisionnelle, qui devrait ouvrir à la rentrée prochaine pour des candidats de niveau bac + 5, de l’ESC ou non.L’établissement est déjà familier de ce type de collaboration : depuis 1998, il travaille avec IBM pour ce qui concerne l’e-business avec, là aussi, une chaire et un mastère spécialisé.Pour l’école, il s’agit d’abord de coproduire des cours avec un expert ?” ce qu’elle ne fait pas avec IBM, qui intervient plus sur le mode du témoignage?” , mais aussi de faire former des enseignants et de certifier des étudiants dès cette année sur les outils SAS, y compris des élèves étrangers à la chaire.” Une chaire d’informatique décisionnelle signifie de gros investissements de part et d’autre, en termes de professeurs, de temps de recherche, d’aides et de bourses “, affirme Jean-Paul Léonardi, directeur de l’école. L’éditeur attribuera, en effet, une bourse à cinq étudiants qui s’inscriront au mastère.

Les écoles de commerce habituées aux partenariats

Enfin, SAS est censé mettre à disposition de l’ESC Grenoble l’ensemble de ses logiciels, alors que, en général, les partenariats d’éditeurs avec l’enseignement ne concernent que des modules d’un produit ou une application d’une suite logicielle.Pour SAS, l’enjeu est sans ambiguïté : former des ingénieurs commerciaux maîtrisant ses outils pour ses propres besoins et pour toute la sphère de ses partenaires. C’est chez ces derniers que les étudiants passeront une partie des quinze mois en alternance du mastère et qu’ils effectueront leur stage.En matière d’informatique, les écoles de commerce sont familières de ces pratiques de partenariat. L’EM Lyon ouvre ainsi cette année un mastère spécialisé dans le management des connaissances. Des professionnels d’IBM interviendront, et l’entreprise doit mettre à la disposition de la formation des logiciels Lotus.L’an dernier, l’ESC-EAP (Paris) et Supélec ont créé un Master of Business Consulting avec SAP, Microsoft, Accenture et Devenir. Enfin, il y a un an et demi, l’Escem (à Poitiers et Tours) a mis en place un module PGI, où SAP intervient et pour lequel il forme des enseignants à ses produits.

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