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Les vainqueurs : on aime, on n’aime pas…

Découvrez les nombreuses qualités et les petits défauts des deux lauréats de ce comparatif.

Pioneer SE-MJ5

On aime… la largeur de la bande passante


La mesure de la bande passante d’un équipement audio permet d’établir la gamme de fréquences sonores que celui-ci est capable de restituer, et de comparer ce résultat avec les capacités de l’oreille humaine, qui distingue les
fréquences comprises entre 20 et 20 000 hertz. Parmi tous les casques de ce comparatif, aucun ne couvre la totalité du spectre, mais ce modèle est celui dont la bande passante est la plus large, notamment du côté des sons aigus (jusqu’à
13 700 Hz).


En revanche, il fait moins bien que d’autres modèles dans les graves, ce qui explique qu’il n’ait pas obtenu la meilleure note sur ce critère. Reste qu’à l’écoute, le casque de Pioneer délivre un son correct, assez équilibré, qui
lui vaut une mention Bien de la part du jury.

On aime… les deux paires de coussinets


Vous êtes plutôt cuir ou velours ? Pour satisfaire tout le monde, ce casque, dont les écouteurs se posent sur les oreilles sans les englober, est livré avec deux paires de coussinets, une en cuir et une en velours, qui se
clippent sur les écouteurs.

On aime… la longueur de fil ajustable


Plutôt que de livrer son casque avec un câble de 4 mètres, qui à l’usage se révèle plus encombrant que réellement pratique, Pioneer opte pour la solution ajustable : le SE-MJ5 est livré avec un fil de 1,2 mètre, que
l’on peut étendre à 3,2 mètres grâce à la rallonge amovible. De plus, une bande velcro permet de rassembler en pelote le surplus de fil.

On n’aime pas… l’inconfort du casque


Attention, écouter trop longtemps de la musique avec ce casque peut donner mal au crâne. Pas à cause de la musique, mais parce que l’envergure limitée de l’arceau fait que le casque serre beaucoup trop la tête. De l’avis du jury,
cela peut même devenir rapidement insupportable… à moins d’avoir une petite tête bien sûr.

Sony MDR-V300

On aime… le rapport qualité/prix


Certes, on peut investir des centaines d’euros dans un casque hi-fi. Mais à moins d’être un mélomane très exigeant, consacrer 60 euros à l’achat d’un modèle de bonne qualité paraît plus raisonnable. A cet égard, le casque Sony
est un bon compromis entre exigence de qualité et budget limité.

On aime… la régularité de la bande passante


Si la largeur de la bande passante détermine l’étendue des sons restitués, la régularité de cette même bande passante prouve que le son est équilibré. Le casque de Sony présente la meilleure régularité de ce banc d’essai, malgré la
note de 6 qui, disons-le, n’a rien d’exceptionnel. En complément des mesures, le jury d’écoute a jugé le son correct, bien qu’il manque de dynamisme sur certains morceaux.

On aime… l’adaptateur jack


Certains appareils hi-fi sont équipés d’une prise jack de 3,5 mm, d’autres d’une prise de 6,25 mm. Le casque de Sony est équipé d’une prise de 3,5 mm, mais il est livré avec un adaptateur de 6,25 mm. Une
attention bienvenue, que l’on retrouve sur une majorité de casques, à l’exception des modèles de Koss et de Creative.

On n’aime pas… la longueur excessive du câble


Vu son poids plume et son faible encombrement, ce modèle pourrait rivaliser avec celui de Koss pour un usage nomade, par exemple avec un baladeur MP3. C’est sans compter avec ses 3 mètres de câble, dont on ne saurait
s’embarrasser dans les transports en commun. Dommage que Sony nait pas retenu la solution plus pratique de la rallonge.

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Olivier Lapirot