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Les RH entre le marteau et l’enclume

Avec la pression actuelle, les directions des ressources humaines doivent résoudre la quadrature du cercle : concilier l’impératif économique imposé par leur direction générale et assurer la pérennité des ressources de l’entreprise.

Jusqu’alors situées dans un bastion relativement protégé, voici les directions des ressources humaines à leur tour confrontées à la justification régulière des écarts entre les budgets alloués à la masse salariale et les dépenses réelles, une tâche de plus en plus stratégique.Le bilan social annuel ne suffit plus. D’autant que les DRH disposent désormais de toute une panoplie de solutions, qui vont bien au-delà de la simple gestion des bulletins de paie. Il s’agit d’outils d’analyse budgétaire, de prospection, de décisionnel, de cartographie, sans oublier les solutions libre-service, qui vont des bourses à l’emploi aux demandes de congés.Autant de possibilités d’optimiser les processus administratifs, d’améliorer la réactivité des collaborateurs et de diminuer les coûts de gestion. Il ne reste plus aux DRH qu’à prouver comment l’installation de tels outils peut assurer un retour sur investissement et permettre à l’entreprise de réduire ses coûts, au-delà de la pure et simple suppression de quelques postes de saisie .En effet, par exemple, visualiser les compétences des collaborateurs ou identifier la pyramide des âges facilitent le choix des formations ou des recrutements appropriés. Ce qui ne peut qu’apporter un bénéfice certain pour l’entreprise.Parallèlement, ces outils peuvent être à double tranchant, surtout lorsque l’on entre dans le jeu de la mesure des performances si chère aux auditeurs de tous poils. “Nous ne devons jamais oublier que nous avons affaire à des personnes “, s’exclamait une DSI d’un groupe financier. En effet, une équipe n’est pas une somme d’individus dont on pourrait ” cloner ” les meilleurs, mais un ensemble dont la richesse provient également de la disparité.A charge pour les DRH de donner aux managers les moyens d’élever les compétences des moins performants tout en sachant les motiver. Lentreprise ne repose-t-elle pas clairement sur un processus collectif, où tous ont une part de responsabilité, davantage encore en période de crise ?* Rédactrice en chef adjointe de 01 InformatiqueProchaine chronique lundi 30 septembre

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Anne-Françoise Marès*