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Les grands écrans sont de sortie

Capables de lire musique, photos et films, voici 12 baladeurs dotés d’écrans de 6 à 17,6 cm de diagonale et d’au moins 8 Go d’espace de stockage.

À l’heure de la multiplication des smartphones, des netbooks et autres lecteurs de DVD portables, est-il encore raisonnable de s’offrir un baladeur pour lire des fichiers multimédias en déplacement ? La réponse est oui, sans hésiter. Car les modèles haut de gamme, en plus de lire évidemment de la musique, ont des écrans très confortables pour visionner un film, tout en restant peu encombrants et financièrement accessibles. C’est le cas des douze baladeurs que nos ingénieurs ont testés dans ces pages.Première constatation : ils s’avèrent très inégaux en terme d’ergonomie. Si la majorité d’entre eux adoptent un écran tactile (huit des douze modèles de notre comparatif), d’autres conservent le bon vieux système de pavé directionnel et de boutons. Attention, le tactile n’est pas obligatoirement synonyme de simplicité et d’ergonomie ! Ainsi Dane-Elec et Memup écopent des plus mauvaises notes alors que Philips, qui en est resté à la molette de navigation classique, obtient pratiquement les meilleures. Car si l’écran tactile est très pratique pour se déplacer rapidement dans les menus, encore faut-il que l’interface logicielle soit bien conçue. De plus, rien ne remplace les boutons quand il s’agit de régler le volume sonore.

Le confort avant tout

Autre critère à prendre en compte avant d’acheter : la capacité mémoire. La plupart des baladeurs fonctionnent avec de la mémoire flash oscillant entre 8 et 64 Go. Certains pallient leur faible quantité de mémoire interne par la présence d’un lecteur de cartes mémoire microSD, les mêmes que celles des téléphones portables, qui servent aussi à transférer aisément des fichiers de l’ordinateur au baladeur. Seuls les Archos 5 et 7 embarquent un disque dur, d’une capacité supérieure aux modèles à mémoire flash, mais malheureusement plus sensible aux chutes.Côté qualité de lecture audio, les baladeurs s’en sortent globalement bien, à condition de changer parfois de casque. En effet, les écouteurs fournis sont souvent de piètre qualité, ce qui se traduit dans nos mesures par une bande passante plus faible sur le casque que celle mesurée directement au niveau de la prise minijack.

Des histoires d’encodage

Alors que toutes les marques vantent les capacités audio-vidéo de leurs baladeurs, force est de constater que la lecture des vidéos pose beaucoup plus de problèmes que l’écoute de musique. Elle peut même s’avérer impossible : écran trop petit, affichage déplorable, fichiers illisibles, etc., les défauts peuvent être multiples et rédhibitoires. Pour les éviter, il faut donc garder à l’esprit que le facteur essentiel à la qualité de visionnage des vidéos reste la taille et la qualité de l’écran. Il est vrai que regarder un film sur les 12,1 cm de l’Archos 5 dans une définition de 800 points par 480 est plus confortable que de s’abîmer les yeux sur les 6,1 cm en 240 points par 320 du Sony NWZ-S544.Par ailleurs, certains baladeurs (quatre sur douze de nos modèles comparés) ne supportent pas nativement les fichiers vidéo les plus répandus et nécessitent de recourir à une phase de réencodage du fichier sur un ordinateur… à l’aide d’un logiciel qui n’est malheureusement pas toujours fourni. Archos et Samsung sortent la tête haute de l’épreuve : pas de réencodage obligatoire et lecture de nombreux formats (dont le FLV, le format vidéo popularisé par YouTube, pour les Archos).Reste l’autonomie de la batterie, primordiale pour ne pas se trouver en panne d’électricité au milieu d’un film : le champion de la catégorie est l’Archos 7 avec 8 h 44 min, suivi par le Sony NWZ-X1050 avec 8 h 12 min. À l’inverse, le Memup et ses 2 h 19 min ne vous mèneront pas toujours au générique !

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Alexandre Salque