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Les disques durs IDE hautes performances

Nombre de PME sont dotées de serveurs constitués d’ordinateurs assez classiques. Ceux-ci disposent de disques durs intégrés, le plus souvent IDE. Avec des performances accrues, une nouvelle génération IDE offre une solution de remplacement aux systèmes SCSI.

Les nouveaux disques durs IDE (Integrated drive electronics) permettent maintenant aux PME de mettre à niveau serveurs et postes individuels sans procéder à de gros investissements. Bien sûr, une architecture SCSI ouvre de meilleures perspectives, avec la possibilité de disques en grappes de type Raid 5. Cependant, pour un petit investissement (environ de 1 000 à 1 500 F ht), la mise à niveau d’une des pièces maîtresses de l’ordinateur est possible. Les disques durs se caractérisent par trois points principaux : leur capacité de stockage, leur temps d’accès et leur débit. Ils sont constitués de plusieurs plateaux superposés tournant autour d’un axe commun. Les plateaux sont en aluminium recouvert d’une couche de plastique, sur laquelle ont été projetés des éléments magnétiques sous la forme d’oxyde de fer de quelques microns.

IDE ou SCSI : à chacun son usage

Avant d’être livrés à l’utilisateur, les disques durs subissent un formatage logique ” bas niveaux (low level)“. Au cours de cette étape, tous les plateaux du lecteur reçoivent des éléments de structure : les pistes, constituées de cercles concentriques, réparties de manière homogène sur tous les plateaux. À partir de là, le disque va être l´hôte des données et applications nécessaires à l’ordinateur, ou de la mémoire virtuelle. Il convient donc de le choisir avec attention afin que le processeur et la mémoire soient en adéquation.Les disques durs disposent aujourd’hui de plateaux tournant à 7 200 tr/min (d’ici un à deux ans, les disques à 10 000 tr/min devraient se généraliser, et même évoluer, si les problèmes d’échauffement sont maîtrisés). Si les précédents disques étaient dotés de plateaux de 15 Go, les plus récents proposent 20 Go. L´augmentation de la densité des informations stockées sur ces disques a deux atouts : une réduction des coûts (moins de plateaux nécessaires pour des disques de grande capacité) et une augmentation du débit offert par le disque. Le passage des données de l’ordinateur au disque dur répond à un protocole de communication.Deux familles tiennent le haut du pavé : IDE et SCSI. IDE domine le marché. Il est simple, économique et installé en série sur tous les PC. SCSI est employé pour les installations de plus haut de gamme.L’interface et le contrôleur de disques constituent des éléments importants dans l’acheminement des données, qui doivent êtres transmises à la mémoire vive avant de passer au processeur, lieu de leur traitement. Une étape consiste à les faire transiter du disque dur au bus PCI. Le protocole de communication du contrôleur disque va donc déterminer la vitesse d’arrivée des données. À cet instant, tout dépend du bus PCI et de la vitesse de la mémoire vive. Le bus PCI standard est limité à 133 Mo/s, ce qui est supérieur à la vitesse maximale du meilleur disque dur existant. Mais, lorsque plusieurs disques durs tournent simultanément, ce débit peut devenir insuffisant. Dans certaines configurations, des cartes Ultra 160/m. SCSI peuvent contrôler trente disques durs, sur deux interfaces de 160 Mo/s, soit 320 Mo/s de données en pointe…

Le niveau sonore des disques est aujourd’hui satisfaisant

Non seulement le bus PCI arrive alors à saturation, mais même la mémoire vive (800 Mo/s sur un PC avec SDRamPC100) commence à être vraiment très occupée. Pour les utilisateurs qui disposent d’une trentaine de disques durs Ultra 160/m, le choix devra nécessairement se porter vers une carte mère avec bus PCI 64 bits à 66 MHz (offrant un débit de 532 Mo/s).Le niveau de bruit atteint aujourd’hui par les disques est très satisfaisant, et est globalement comparable.

Adapter le modèle à l’utilisation envisagée

C´est néanmoins le Fireball AS qui s’avère être le plus silencieux, car il est doté de moteurs à roulement hydrodynamiques d’origine Matsushita (ce type de moteur n´est disponible qu´en option sur les Fireball AS). Autre solution, le Silent Drive, de Molex. Il s´agit d´un rack interne dont le but est d´étouffer les bruits émis par le disque dur.Lors de l’acquisition du disque, on remarquera que les caractéristiques générales sont plutôt proches. Le choix doit donc se faire en gardant à l’esprit l’usage de l’ordinateur. Ainsi lorsque l’utilisation principale de l’ordinateur est plutôt d’ordre bureautique, un disque classique IDE 7200 tr/min de 20 Go fera l’affaire.Si l’activité de la société nécessite un traitement faisant intervenir du montage vidéo ou des traitements d’images, un disque dur plus rapide et de grande capacité s’impose (7 200 t/min et une capacité de 40 ou 60 Go seront les bienvenus).Enfin, si l’on s’adresse à un serveur devant traiter simultanément vidéo, images, et bureautique dans un environnement multitâche, il sera nécessaire de s’orienter vers un disque SCSI hautes performances comme le Seagate Cheetah 36 Go à 10 000 tr/min, l’interface IDE ne pouvant convenir.En ce qui concerne les prix, les constructeurs sont assez proches, on trouve des disques de 20 Go à 1 100 F ht, et les 30 Go coûtent environ 1 300 F ht.

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Henri Gillarès-Calliat