Les DI européens envisagent l'ASP avec prudence
29 % des entreprises sondées par PMP Research ne pensent pas louer d'applications avant trois à cinq ans.
Quelle réalité recouvre le terme d'ASP (Application Service Provider) ? D'après les résultats préliminaires d'une étude, baptisée "The European ASP Market - 2000" et menée (à base d'interviews) par le cabinet d'études britannique PMP Research auprès de 300 entreprises européennes (Royaume-Uni, Allemagne, France, Bénélux, Scandinavie), 64 % des personnes interrogées savent désormais répondre à la question. Certes, mais de là à faire appel à la location d'applications critiques auprès de l'un de ces fournisseurs de services applicatifs... Près de 80 % des répondants n'ont actuellement pas recours au mode ASP. Et si 68 % d'entre eux le considèrent sérieusement, ce n'est pas sans une prudence clairement affichée. De surcroît, le temps ne presse pas : près de 30 % des interviewés n'envisagent l'hébergement de leurs applications que d'ici trois à cinq ans.
Manque de sécurité des données, fiabilité improbable et contrats de niveaux de service encore mal adaptés sont ?" dans cet ordre ?" les freins majeurs d'une plus large adoption de ce nouveau type de service. 42 % des interrogés se disent prêts à louer leurs applications sur Internet plutôt que sur une ligne spécialisée, mais ce, seulement si la sécurité des informations transitant sur le réseau est absolument garantie. Qui plus est, l'externalisation des données d'entreprise dans un centre d'hébergement fait peur. Si 45% n'y voient pas d'inconvénients, 38% des répondants y sont encore opposés.
Manque de sécurité des données, fiabilité improbable et contrats de niveaux de service encore mal adaptés sont ?" dans cet ordre ?" les freins majeurs d'une plus large adoption de ce nouveau type de service. 42 % des interrogés se disent prêts à louer leurs applications sur Internet plutôt que sur une ligne spécialisée, mais ce, seulement si la sécurité des informations transitant sur le réseau est absolument garantie. Qui plus est, l'externalisation des données d'entreprise dans un centre d'hébergement fait peur. Si 45% n'y voient pas d'inconvénients, 38% des répondants y sont encore opposés.