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L’équilibrage de charges, aussi une affaire logicielle

Les applications e-business s’appuient sur les fonctions d’équilibrage de charges que fournissent les serveurs d’applications Web. L’enjeu : la capacité d’évolution et la tolérance de pannes des applications.

Un astucieux moyen de construire des applications Extranet très évolutives : l’équilibrage de charges. Pour qu’un site puisse tenir de fortes charges, le plus simple reste encore de répliquer l’application Web, de déployer les instances de l’application sur plusieurs machines et de mettre en ?”uvre des fonctions de répartition des requêtes applicatives entre les serveurs du cluster. De telles grappes peuvent faire appel à des solutions matérielles.Mais il existe aussi des solutions logicielles, qui font parfois parties intégrantes des systèmes d’exploitation. Sous Windows 2000, notamment, il est possible de monter une grappe de trente-deux serveurs applicatifs Web, en se basant sur NLB (Network load balancing), un outil d’origine Veritas incorporé dans les Enterprise et DataCenter du système de Microsoft. Elles sont aussi proposées par les éditeurs de serveurs applicatifs Web.Les plates-formes Java – notamment Apptivity, de Progress ; Oracle Application Server, d’Oracle ; SilverStream, du constructeur éponyme ; WebLogic, de BEA Systems ; WebObjects, d’Apple – et les frameworks d’e-business tels que V5/Serie, de Vignette, implémentent à des degrés divers des fonctions de Load balancing.L’équilibrage de charges est, en général, assuré par des composants répartiteurs de requêtes applicatives. Il est parfois combiné à un cache de données. L’extension WebSphere Edge Server de la plate-forme e-business d’IBM regroupe trois composants ” d’accélération Web ” : un cache, un gestionnaire de système de fichiers distribués et un équilibreur de charges. L’équilibrage implique des interactions entre les instances applicatives et le serveur Web par lequel transitent les requêtes HTTP. Dans le cas simple figuré par Jserv, le serveur d’applications du domaine public développé en surcouche du serveur Web Apache, la répartition des requêtes HTTP vers les instances Jserv s’effectue au niveau du serveur Web Apache.

IAS offre plusieurs possibilités de fonctionnement

Plus complexe, iPlanet Application Server (IAS), du consortium Sun-Netscape, exploite de nombreuses options de paramétrage. Pour interagir avec le serveur HTTP, IAS nécessite d’installer sur ce dernier une extension, le plug-in Web Connector, par le biais duquel les requêtes HTTP sont transmises aux serveurs applicatifs.Deux méthodes peuvent être mises en ?”uvre. Dans un cas, les machines IAS d’une grappe coopèrent pour définir le schéma de répartition des requêtes, selon le niveau de charge des n?”uds. Dans l’autre, la répartition des requêtes applicatives est contrôlée par Web Connector : les critères d’équilibrage sont alors fondés sur des mesures de temps de réponse des serveurs ou des composants, ou font appel au classique algorithme d’équilibrage Round robin.

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Thierry Jacquot