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L’encyclopédie de la vie ouvre ses pages sur Internet

Le site ‘ Encyclopedia of Life ‘ a pour objectif de recenser toutes les espèces vivantes, grâce aux contributions d’experts et de chercheurs.

Le projet pharaonique Encyclopedia of Life,
eol.org, soutenu par plusieurs établissements universitaires britanniques et américains (1), vient d’ouvrir ses portes à tous sur la Toile. Il vise à répertorier des informations
concernant 1,8 million d’espèces vivantes, de l’ours blanc jusqu’aux micro-organismes.Sorte de Wikipédia consacré à la biodiversité, EOL, uniquement en anglais, est alimenté non par les internautes, mais par des centaines de scientifiques triés sur le volet. Ils ont la tâche de créer et d’alimenter des fiches
descriptives présentant toutes les espèces animales et végétales présentes sur Terre. Elles contiennent des textes, des photographies, des vidéos, des cartes géographiques…Lors de son ouverture, il y a moins d’une semaine, les 30 000 premières pages étaient disponibles. Elles concernaient essentiellement des données sur les amphibiens, les poissons et les plantes. D’autres fiches ont été créées,
grâce aux bases de données spécialisées provenant de divers instituts scientifiques, mais leur contenu reste encore à écrire.

Embouteillages au démarrage

Les experts estiment qu’il leur faudra environ 10 ans pour créer l’ensemble de la base de données de l’encyclopédie. Les fiches seront mises à jour au fur et à mesure des découvertes scientifiques.Interrogé par l’AFP, le professeur honoraire de l’université de biologie à Harvard, Edward Osborne Wilson, expert en fourmis, explique qu’EOL devrait aider les chercheurs à mettre au jour des espèces encore inconnues en comparant ce
qu’ils observent avec les données répertoriées par l’encyclopédie.Si son approche est plutôt scientifique, et si son contenu n’est pas forcément accessible à tous, EOL ne se destine pas uniquement aux experts, mais aussi aux enseignants, élèves et internautes, qui peuvent compulser ses pages
gratuitement.Preuve que le projet suscite intérêt et curiosité, EOL a dû fermer ses portes dès le jour de son ouverture. Ses serveurs n’ont pas tenu la charge. Ils ont été redimensionnés depuis. L’encyclopédie de la vie est finalement réapparue sur
le réseau le week-end du 1er mars. Et depuis, hormis quelque lenteurs, la navigation se déroule sans problème notable.(1) L’université de Harvard, le Field Museum de Chicago, le Marine Biological Laboratory du Massachusetts, le Missouri Botanical Garden et le Muséum d’histoire naturelle de Londres.

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La rédaction