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Le SuperStack 3 NBX V5000, la Rolls des PCBX

L’offre de téléphonie en réseau de 3Com gère 750 équipements au maximum. Sa mise en place ne nécessite pas plus d’un quart d’heure.

Le SuperStack 3 NBX V5000 de 3Com est une solution haut de gamme de téléphonie en réseau composée d’une unité de traitement et d’un châssis pour les cartes de communication. Elle est capable de gérer jusqu’à 750 équipements et 360 communications simultanées en chaînant trois châssis avec chacun trois cartes PRI. Les équipements peuvent être soit des combinés 3Com propriétaires, soit des PC multimédias s’ils disposent de l’extension logicielle PCXSet-Soft Phone. Nous avons testé la version 250 utilisateurs avec un NBX Call Processor 250 modèle 3C10201, un châssis 3C10200 et des postes 3Com modèles 2102. Le châssis abrite quatre connecteurs dont l’un est monopolisé par une carte 4 ports RNIS accès de base (BRI T0 ST) destinée au lien vers l’opérateur. Les postes disposent d’un petit commutateur 2 ports Ethernet 10/100 permettant d’un côté de relier le poste au réseau et de l’autre d’y brancher un poste de travail.

Une interface web bien faite

L’installation de la solution brille par sa simplicité. Quinze minutes ont été suffisantes, avec, il est vrai, le concours d’un spécialiste 3Com, pour établir notre maquette de test, paramétrage de base de l’unité de traitement compris. Une fois les composantes de la solution interconnectées, l’administration de l’ensemble s’effectue au travers d’une interface web relativement bien faite. Un menu général affiche, sous forme d’icônes, les principales fonctions accessibles. Seule véritable ombre au tableau à ce stade : l’édition du plan de numérotation. Bien que des modèles soient fournis (par pays, type de numéro abrégé, raccourcis de sortie ou d’accès au standard), nos tests ont montré qu’il était quasiment obligatoire d’éditer à la main le fichier texte du plan pour peu que le déploiement comprenne plusieurs opérateurs téléphoniques et/ou conditions de renvoi. Heureusement, la suite du paramétrage est assez simple. Elle consiste à déclarer les utilisateurs et les groupes puis à sélectionner un mode de fonctionnement parmi trois proposés. Le mode Ethernet par défaut (peu gourmand en bande passante mais non routable) permet de mettre en ?”uvre la solution dans le cadre d’un LAN mono- campus. Le mode IP standard (option 1 935 dollars, 1 764 euros, par site) nettement plus “bavard” est nécessaire dès qu’il s’agit de gérer des LAN interconnectés par le biais de routeurs. Enfin, le mode hybride IP “on the fly” (option 2 420 dollars par site) autodétecte le meilleur mode selon la destination d’un appel.Lors de leur initialisation, les téléphones chargent leur firmware et leur configuration auprès de l’unité de traitement, facilitant ainsi leur gestion (mise à jour, déménagement de collaborateur, etc.). Ils permettent de prendre connaissance des messages enregistrés par la messagerie vocale d’une simple touche. Les messages (jusqu’à 400 heures) sont stockés au format WAV et accessibles également à partir d’un PC avec un simple client Imap4 (pièces jointes). Solution propriétaire, le SuperStack 3 NBX V5000 n’est pas compatible avec H.323, protocole trop limité selon le constructeur. Toutefois, 3Com livre une passerelle logicielle, ConneXtion Gateway H.323, permettant “d’ouvrir” le système vers l’extérieur. Il propose également un dispositif de Virtual Tie Line (1 600 dollars, par port hors licence IP) autorisant une personne reliée au PABX de Paris à en joindre une autre reliée au PABX de Marseille, voire même d’appeler depuis la capitale une personne extérieure au PABX de Marseille en passant par la “sortie” du NBX de la cité phocéenne, et ce, au prix d’une communication locale. Une fonction utile dans le cadre d’entreprises multinationales avec lignes louées.

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Stéphane Reynaud