Le Sommet mondial sur la société de l'information avance à petits pas
Les Nations unies organisent du 10 au 12 décembre 2003 à Genève la première conférence mondiale sur la société de l'information. Mais les travaux préparatoires font apparaître de profondes divergences de vue entre les pays participants.
Liberté d'expression et financement divisent les nations
Car, si tout le monde semble d'accord pour utiliser les nouvelles technologies afin de résorber le fossé économique entre pays du Nord et du Sud, chacun diffère sur les moyens d'y parvenir. Quand les pays riches mettent l'accent sur la liberté d'expression (libre circulation de l'information sur Internet...), d'autres pays comme la Chine, le Pakistan ou la Tunisie protestent et se retranchent derrière leurs législations nationales. Or, ces pays ont en commun une conception particulièrement restrictive de l'accès à l'information.Autre point d'achoppement : le financement des mesures qui seront décidées à l'issue de ce premier sommet mondial. Ainsi, quand le président du Sénégal, Abdoulaye Wade propose la mise en place d'un fond de solidarité numérique, certains grincent des dents et ne font pas mystère de leur préférence pour un financement direct des projets.D'un point de vue plus technique, la gouvernance de l'Internet (gestion des noms de domaines) pose aussi problème. Bref, si ces malentendus persistent, le fiasco politique menace... Et ce premier volet du SMSI pourrait bien être boudé par nombre de chefs d'Etats.La seconde phase de cette conférence doit avoir lieu en Tunisie du 16 au 18 novembre 2005. Une initiative également vivement critiquée par certaines ONG de défense des droits de lhomme et du citoyen.-
maha_
La deuxième phase du sommet qui va se réunir en Tunisie, avec un général qui a autorisé la torture en Tunisie comme président. Un pays ou Internet et interdite à une grande partie du peuple et les journalistes en prison.
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JERik
Oui. Il est aussi et depuis peu, interdit de communiquer les itinéraires empruntés par les convois de transport de déchets radio-actifs qui à l'occasion croisent des trains de voyageurs.
Sous couvert de la lutte contre le terrorisme, ici comme ailleurs, bien des informations ne sont plus accessibles alors que des associations ou des particuliers avait chèrement gagnés en justice qu'elles deviennent publiques ! -
petit cours d'histoire
...mais de toute façon, internet n'a jamais été conçu pour être un monde merveilleux rempli d'allégresse(?) permettant de s'exprimer librement. A la base, c'est quand même un réseau de communication MILITAIRE qui de part ses caractéristiques (sans hiérarchie particulière, distribué géographiquement etc...) avait pour but premier de résister à sa destruction partielle (comme par exemple suite à une attaque nucléaire...).
il a été jeté en pâture au public sous la pression des universités américaines qui passaient leur temps à essayer de le pirater après la fin de la guerre froide.
Depuis, c'est devenu un peu comme de la confiture à des cochons. -
FL
Il est tout à fait fallacieux de la part des "pays riches" de parler de liberté d'expression et de libre circulation de l'info. Dans ces pays, comme la France par exemple, l'information ne circule pas librement. Il existe des délits relatifs au seul fait de détenir, ou transmettre, de l'info. Par exemple : recel de délit d'initié, recel d'images pornographiques mettant en scène des mineurs, diffusion d'incitation à la haine raciale, y compris incitation à la consommation de stupéfiants.
On peut gloser à l'infini sur le bien fondé de ces interdits. Mais une chose est sûre : la liberté d'expression, en France comme dans d'autres pays "riches", est un mythe. Alors pourquoi stigmatiser la Chine, la Tunisie, etc ? -
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Beloko
Le Sommet Social sur la Mondialisation de l'information avance à petits pas ??
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