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Le SIG, outil de lutte contre les mines antipersonnel

Handicap International évalue les zones à déminer en priorité avec un système d’information géographique.

Soixante millions ? Cent millions ? Deux cents millions ? Du Tchad au Cambodge, personne ne connaît le nombre exact de mines antipersonnel toujours enfouies dans le sol des pays dévastés par la guerre. En revanche, on sait que l’informatique – et plus particulièrement les systèmes d’information géographique (SIG) – peut constituer un précieux outil pour les autorités locales, évoluant sur les zones minées.

“Le déminage est un processus très lent et très coûteux, explique Lionel Schutz, géographe de formation et chargé du suivi des projets SIG à Handicap International. A partir des critères socio-économiques, le SIG nous permettra d’établir plus facilement les zones à déminer en priorité. Et il jouera ainsi un rôle important d’aide à la décision.”

Depuis l’an dernier, deux projets utilisant ArcView ont démarré au Tchad et au Sénégal (voir encadré). “Il nous fallait à la fois un outil global, capable de répondre à différents types de problématiques, et “light” pour être utilisé de façon simple sur PC dans différents pays”, poursuit Lionel Schutz. Après avoir testé Map Info en 1998 pour un projet de valorisation des ressources en eau au Cambodge, le choix de Handicap International s’est ensuite porté sur ArcView. “Le côté modulaire d’ArcView et la possibilité d’harmoniser nos logiciels nous ont convaincus”, justifie Lionel Schutz. De plus, l’utilisation d’ArcView était préconisée par le Survey Action Center – un organisme en lien avec les Nations unies -, avec lequel travaille Handicap International.
Au-delà de la lutte contre les mines, Handicap International compte bien utiliser ArcView pour d’autres causes humanitaires. A commencer par un projet de prévention des risques en milieu urbain au Cambodge, actuellement à l’étude.

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Jean Robert