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Le Satis place le multimédia au c?”ur de l’entreprise

L’informatisation des processus de création de contenus audiovisuels et multimédias, l’évolution de leurs usages, ainsi que la multiplication de leurs modes de diffusion relancent l’investissement des entreprises et le recours aux prestataires spécialisés.

La vingtième édition du Salon des technologies de l’image et du son (Satis), qui se tiendra Porte de Versailles (Paris) du 22 au 24 octobre, mettra un accent particulier sur les solutions d’entreprise au cours de son cycle de conférences. De même, nombreux seront les exposants qui présenteront des équipements répondant de mieux en mieux aux contraintes économiques des services multimédias du secteur industriel et commercial.

Une démarche plus globale de l’information

“La numérisation et l’informatisation des outils de création, de stockage ou de distribution des contenus incitent à nouveaux les entreprises à acquérir des équipements, affirme Véronique Markarian, commissaire générale du salon. De plus en plus économiques à l’achat et à l’usage, ces moyens induisent aussi une gestion raisonnée des ressources. On fait des images pour communiquer, promouvoir ses produits, former ses salariés ou ses clients, mais aussi, on archive, on reformate et on recycle.”Malgré les effets de la crise, les acteurs industriels sont confiants. Barco, constructeur de vidéoprojecteurs de haut de gamme, enregistre ainsi une demande soutenue dans l’équipement de salles de réunion. “Le développement du travail collaboratif et à distance impose des appareils riches en fonctionnalités, explique Alain Rémond, directeur de Barco France. Nos machines intègrent désormais des PC et sont connectables sur réseau IP, ce qui simplifie le téléchargement de présentations et favorise les applications multiples.”Vincent Berge, directeur marketing Europe de Discreet, une filiale d’Autodesk spécialisée dans les logiciels de postproduction, d’images de synthèse et de Streaming, observe aussi avec satisfaction la consolidation actuelle des applications Internet multimédias : “Nous constatons un usage croissant de la 2-3D sur le Web, ainsi que du Content mastering (gestion et numérisation des contenus dans tous les formats de fichiers). À l’opposé, le très haut de gamme suscite aussi l’intérêt du secteur événementiel avec une demande naissante sur la HD. La formation en ligne à péage se développe également, comme nous le faisons nous-mêmes pour notre logiciel 3D StudioMax.” Même confiance chez Sony France, qui, avec le slogan “mieux communiquer pour mieux entreprendre”, engage une réforme de son marketing. “Nous délaissons l’approche produit pour privilégier les solutions, commente Frédéric Janin, directeur des ventes grands comptes. Étant présents sur tous les segments (création de contenus, partage et transfert, stockage, et ultramobilité), nous voulons convertir nos clients à une gestion plus globale de l’information dans l’entreprise. Pour cela, nous leur proposons des associations cohérentes d’équipements fédérés par réseaux IP, Wi-Fi, Bluetooth ou Ethernet.”Cette démarche globale trouve effectivement un écho dans des sociétés de toutes tailles, comme le confirment certains prestataires audiovisuels. Capa Entreprise est ainsi chargé de la réalisation du fonds documentaire multimédia du groupe Vinci, utilisé pour la production audiovisuelle, Internet et éditoriale de toutes les filiales. La production multimédia passe enfin du statut de produit éphémère à celui d’investissement pérenne.

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Philippe Pélaprat