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Le reflex pas cher de Pentax est de retour

Le K100D Super réussit le tour de force d’intégrer de nouvelles fonctions très utiles, le tout à petit prix.

Avec le K100D Super, Pentax dépoussière à plus d’un titre son prédécesseur, le reflex grand public K100D. En effet, au rang des nouveautés remarquables, on note l’intégration de plusieurs systèmes destinés à éviter que de la poussière ne se dépose sur le capteur et ne perturbe la prise de vue. Comme d’autres avant lui, le fabricant a opté pour un système vibrant à l’allumage de l’appareil.

Par ailleurs, le capteur est traité de telle sorte que la poussière adhère le moins possible.
Autre nouveauté séduisante, qui tourne toujours autour du capteur, l’appareil est équipé d’un stabilisateur magnétique dédié, appelé Shake Reduction. Une technologie brevetée censée réduire au minimum l’impact des tremblements du photographe lors de prises de vue à mains levées.

Enfin, le K100D Super est compatible avec la nouvelle technologie de motorisation des objectifs Pentax. Une bonne nouvelle en soi, voire excellente, quand on sait qu’elle ne remet pas en cause la compatibilité avec les anciens modèles d’objectifs de Pentax (soit environ 340 modèles). Un atout certain, si vous possédez déjà un reflex argentique de la marque et une série d’objectifs.

Pentax n’oublie pas de mettre à jour certains aspects moins visibles de son appareil. Ainsi, le maximum de la sensibilité ISO double, en passant de 1600 à 3200. Une nouveauté intéressante, si l’électronique suit pour éviter le bruit. On apprécie également que ce reflex propose onze points d’autofocus sélectionnables indépendamment. Les compositions et les cadrages décalés et originaux devraient en être facilités.

Mais, pour ceux qui débutent en photographie ou avec un reflex, le constructeur a également pensé à inclure des fonctions destinées à simplifier les prises de vue. Le K100D Super propose ainsi quatorze modes scène automatiques et dix-neuf fonctions personnalisables.

En définitive, le Pentax K100D Super est une amélioration par petites touches de son prédécesseur. Alors, certes, sur le papier, il semble laisser la concurrence prendre de l’avance sur quelques points, notamment au niveau de la taille du capteur. Mais c’est, en l’occurrence et jusqu’à preuve du contraire lors de la prise en main, plutôt une bonne chose. Parce qu’en ne cherchant pas à introduire un nouveau capteur, Pentax est capable de baisser son prix pour un reflex nettement amélioré.

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Pierre FONTAINE