Ce marché fonctionnera 24 heures sur 24, et représentera 60 % de la capitalisation boursière de la planète. Les Bourses participant à ce projet, baptisé GEM (Global Equity Market), reflètent les principaux continents industrialisés ?” Asie-Océanie, Europe, Amériques ?” qui, avec une capitalisation boursière de 20 000 milliards de dollars, représentent 60 % de la capitalisation boursière mondiale.On y retrouve le New York Stock Exchange, Euronext (Amsterdam, Bruxelles, Paris), le Tokyo Stock Exchange, le Hong Kong Exchanges and Clearing, The Australian Stock Exchange, les Bourses de Toronto, Mexico et Sao Paulo.Cette nouvelle place boursière offrira aux investisseurs du monde entier l’accès aux sociétés les plus importantes. Pour les dix participants, qui prévoient leur première réunion prochainement, ce chantier n’a que des avantages.
Les Bourses et les investisseurs ont tout à y gagner
Selon eux, “ l’interconnexion des systèmes de négociation électronique et l’adoption d’un marché réglementé, dirigé par les ordres et totalement transparent ?” le Global Equity Market ?”, facilitera l’accès à un bassin de liquidités mondial qui dégagera le meilleur prix à tout instant “. En outre, les investisseurs devraient réaliser des économies d’échelle et abaisser leurs coûts de transaction, mais aussi pour les intermédiaires.Concurrencés par la fusion prochaine de Londres et Francfort, le président d’ Euronext (Paris, Bruxelles, Amsterdam), Jean-François Théodore, est déjà sur le pied de guerre. “ Le projet GEM est la première tentative de créer une Bourse mondiale fonctionnant 24 heures sur 24. Euronext est prêt à relier sa plate-forme électronique, qu’utilisent également Toronto et Sao Paulo, à des systèmes similaires dans d’autres zones horaires. ”
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