Spécialiste de la location de DVD en ligne, Glowria propose depuis peu un service de vidéo à la demande (VOD) sur Internet. Son PDG, Mihai Crasneanu, s'est prêté au jeu des questions-réponses pendant une heure à l'occasion du
chat organisé par
01net. Questionné par ' Lily ', il a confirmé son projet de vidéo à la demande gratuite, financée par la publicité. Mais sans dévoiler aucune date de lancement, ni préciser son
contenu :
' Mes équipes travaillent d'arrache-pied pour qu'une offre riche, notamment en films, soit proposée d'ici à la fin de l'année. C'est un sujet complexe, très nouveau et avec beaucoup d'intervenants. 'Le partenaire actuel de Glowria pour la VOD, Neuf Cegetel,
' sera libre de la reprendre à terme sur son service '. En attendant le développement de la VOD, Glowria
' gagne de l'argent sur la
location de DVD en ligne ', a précisé Mihai Crasneanu aux lecteurs de
01net. La VOD, elle ne devrait être rentable que
' vers 2007, 2008 '.Les DRM doivent s'adapter à la demande des consommateurs
Le PDG de Glowria n'a pas échappé aux questions sur le piratage et les DRM. Parfois sur le ton de la provocation :
' Pourquoi louer des vidéos à la demande, pour lesquelles je dois payer et qui ne sont
disponibles que pendant une durée limitée, alors qu'on peut les télécharger illégalement mais gratuitement ? ', ironise ' ollar_God '. Réponse sans détour de Mihai Crasneanu :
' En gros, pourquoi
payer au lieu de voler ? Je vous laisse y répondre... 'Un peu plus tard, c'est ' Wizz ' qui revient à la charge :
' Pourquoi dire que FairUse c'est du vol ? Précisez s'il vous plaît ! Moi, je ne me mettrai à la VOD que si je peux disposer comme
je veux de ce que j'ai acheté ! ' Une allusion aux contraintes imposés par les DRM (de Microsoft), qui limitent la durée de vie d'un film téléchargé depuis un PC à 24 ou 48 heures et empêchent souvent sa lecture sur
un téléviseur. Depuis quelques semaines, le logiciel pirate FairUse permet de s'affranchir (illégalement) de ces contraintes en ' cassant ' la protection des films loués en ligne.Répondant à ' Wizz ', Mihai Crasneanu renvoie la balle dans le camp des studios de cinéma :
' Je pense qu'il ne faut pas voler. Mais je pense aussi que les DRM doivent s'adapter progressivement à la demande
des consommateurs. Tout ce que vous dites on l'entend haut et fort, et on le répercute, parfois en l'amplifiant, directement aux studios, à Paris ou à Los Angeles. ' Enfonçant le clou, le PDG de Glowria a conclu son
chat par un clin d'?"il à l'histoire :
' Nous vous avons compris. 'Lire l'intégralité du compte rendu.