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Le « litige » entre Google et les éditeurs entre dans les prolongations

Rien ne semblait bouclé à 24 heures de la fin des négociations entre Google et les éditeurs de presse français, qui réclament au géant de l’internet le paiement de droits voisins du droit d’auteur.

Plus que A 24 heures pour que les éditeurs de presse français et Google trouvent une issue dans le conflit qui les opposent depuis fin 2012. Selon des sources proches du dossier, rien n’est encore bouclé.

Depuis début décembre, les patrons de presse et les représentants du moteur de recherche américain se sont réunis jusqu’à plusieurs fois par semaine avec Marc Schwartz, du cabinet de conseil Mazars, un médiateur nommé par le gouvernement.

A 24 heures de l’issue des négociations, on ne semblait pas se diriger vers une nouvelle prolongation du délai de négociation, ont indiqué des sources proches du dossier à l’AFP. « Mais, comme dans toute négociation, les 48 dernières heures sont décisives », a néanmoins souligné une de ces sources.

Les éditeurs de presse exigent que Google paie des droits voisins du droit d’auteur, au regard des importants bénéfices publicitaires qu’il réalise en se contentant de référencer leurs titres.

Le président de la République François Hollande, qui avait reçu à la fin octobre le patron de Google Eric Schmidt, avait annoncé qu’une loi pourrait « intervenir si nécessaire » pour faire payer une taxe à Google, dans l’hypothèse d’un échec des négociations avant fin décembre. Le 21 décembre, dernier jour des négociations avant les vacances de Noël, le gouvernement avait donné un mois supplémentaire pour parvenir à un accord.

Selon Le Monde daté du 18 janvier, le moteur de recherche américain aurait proposé un revenu annuel de 50 millions d’euros aux éditeurs de presse français pour clore le contentieux, une information « formellement » démentie par le médiateur nommé par le gouvernement et les éditeurs de presse.

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AFP