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Le GX1, le compact hybride expert selon Panasonic

Le Lumix GX1 reprend la plate-forme technique du G3, mais c’est l’héritier du GF1 : un hybride expert au boîtier compact.

Dans le segment des compacts hybrides, Panasonic partage avec Olympus le parc optique le plus complet. Il est donc logique que la marque lance aujourd’hui un appareil dédié aux experts. Mais ne vous laissez pas abuser par le nom ! Le GX1 est en fait l’héritier du GF1, un appareil qui avait séduit les photographes avec son format extrafin (pour l’époque). Pourquoi pas GF4 ? Tout simplement parce que la gamme GF cible désormais le très grand public (avec notamment le GF3), tandis que le GX1 est destiné aux utilisateurs plus éclairés.

Appareil expert, mais pas trop

Catégoriser les photographes est une cause perdue. Mais en caricaturant, le GX1 cible ceux qui recherchent un appareil plus robuste et mieux paramétrable que le GF3, ce dernier étant tellement proche d’un compact d’un point de vue ergonomique que les réglages manuels sont lents et laborieux, voire impossibles. Le GX1 dispose de touches paramétrables pour accéder rapidement à ses fonctions préférées.

Le boîtier semble, sur les photos, bien plus costaud qu’un NEX ou qu’un GF3, avec son grip bien prononcé qui devrait faciliter la prise en main. Mais il fait l’impasse sur le viseur électronique intégré, ne propose qu’une seule molette et conserve une disposition de touches proche de celle des compacts. Panasonic n’a donc pas suivi Sony, qui, avec son NEX-7, tente de séduire des utilisateurs encore un peu plus experts et exigeants.

Base technique éprouvée, prix modéré

Capteur de 16 Mpix, rafale à 4 images par seconde, vidéo Full HD 1080p (25p) à 20 Mbit/s, vitesse de mise au point de 0,09 s : le GX1 s’appuie sur le savoir-faire de Panasonic. On retrouve le même capteur, le même écran tactile (460 000 points) et le même autofocus que le G3. En ne cherchant pas à aller plus loin, Panasonic propose un appareil de 800 euros équipé de sa nouvelle optique motorisée 14-42 X. Quand Sony propose son  NEX-7 à 1 200 euros avec une optique de base.

Pas de viseur intégré

Le X100 de Fujifilm, suivi cette année par le NEX-7, montrent tous les deux que le viseur est une vraie demande d’une partie des photographes confirmés. Que cela soit pour des raisons économiques, techniques ou marketing (voire un peu des trois), Panasonic a fait le choix de proposer le viseur en option. Sur ce choix, nous avons deux reproches : primo cela rend l’appareil bien moins compact et moins agréable sur le plan ergonomique – sans parler du surcoût de 200 euros. On peut aussi déplorer le fait que Panasonic utilise un nouveau format de prise que celui apparu avec le GF1 qui rend le nouveau viseur impossible à utiliser sur les appareils plus anciens. A quoi cela sert-il de développer un standard si c’est pour ne pas s’y tenir ?

Enfin des filtres artistiques

Sténopé, noir et blanc ou miniature : Panasonic se met (enfin !) aux filtres créatifs. Une excellente nouvelle. Nombre de photographes, amateurs ou non, aiment profiter de fonctions créatives à la prise de vue et non sur ordinateur. Cela respecte une double logique : les photographes préfèrent passer du temps à « shooter » que de rester devant un écran et les plus experts aiment profiter de fonctions grand public de temps à autre. Il nous reste désormais à mettre la main sur le GX1 pour juger de la qualité des filtres « artistiques »… et de l’ensemble de l’appareil. Le GX1 devrait être disponible fin décembre pour 800 euros avec un objectif 14-42 mm X.

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Adrian BRANCO