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Le constat: les enchères, un gadget marketing

D’ici à 2004, les achats en ligne représenteront 40% du total des achats, mais seulement 11% impliqueront des négociations de prix”, estime Pascal Cotte, vice-président du…

D’ici à 2004, les achats en ligne représenteront 40% du total des achats, mais seulement 11% impliqueront des négociations de prix”, estime Pascal Cotte, vice-président du Boston Consulting Group à Paris. Un point de vue partagé quasi-unanimement par les opérateurs de places de marché sur internet. Les plus radicaux, comme Jean-Jacques Bresson, PDG de Marketo. com, refusent les enchères qui sont “de fait réservées aux grands comptes car nécessitant une formation des acheteurs et, de plus, inadaptées à l’achat de services”. Leur utilisation implique en effet une comparabilité directe entre tous les fournisseurs. Constat identique d’AchatPro qui n’a pas activé la fonction enchères de son logiciel de commerce électronique. Son fondateur Djamel Agaoua juge même cette fonction pernicieuse car limitant la sélection au seul niveau du prix. “Si on donne à l’acheteur le moyen de se tromper, il va se tromper”, prédit-il. Chez Mondus, dont le site anglais a déjà mis en place un mécanisme d’enchères, l’avis est moins tranché, même si on estime son impact marginal sur le chiffre d’affaires. “C’est surtout un outil d’animation”, note Hervé Corlay, le directeur général pour la France.

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Olivier Roberget