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Le conseil e-business croit à l’avenir malgré la crise

L’ampleur de la crise, que subiraient notamment les cabinets de conseil e-business, serait un brin exagérée. Du moins si l’on en croit les résultats de l’enquête…

L’ampleur de la crise, que subiraient notamment les cabinets de conseil e-business, serait un brin exagérée. Du moins si l’on en croit les résultats de l’enquête menée par Francis Hintermann, directeur des études stratégiques chez Accenture, pour le compte de Syntec Conseil en management. Près de la moitié (46 %) des cabinets de conseil en management interrogés comptent sur une hausse de 10 % de leur activité e-business.Rien d’exponentiel, mais les affaires continuent. A fortiori lorsque les nouvelles technologies permettent une réduction des coûts. Selon 59 % des cabinets interrogés, la majorité des missions viserait la réalisation de substantielles économies. De ce fait, leur activité est focalisée sur l’organisation des process de l’entreprise, notamment pour les services achats-logistique, selon 75 % des cabinets. Pour 68% d’entre eux, les demandes émanent aussi de services marketing-vente. Une tendance inversée par rapport à l’an passé.Les répondants notent également une montée en puissance des projets liés à la formation ou à la gestion des connaissances et des relations avec l’employé. Le tout au détriment de l’innovation et du développement de nouvelles activités. Près de 73 % des cabinets interrogés considèrent l’intégration de sites portails avec les systèmes en place comme la priorité émergente des entreprises. De nouvelles volontés qui modifieraient en partie le processus de décision relatif aux projets “nouvelles technologies “. Dépendant davantage des directions générales, les directeurs e-business perdraient ainsi une part d’autonomie au profit des DSI.Significatif de l’intégration des nouvelles technologies dans les process traditionnels de l’entreprise, ce phénomène est aussi observé dans l’organisation interne des cabinets de conseil. Près de 80 % d’entre eux ont intégré la composante e-business à chacune de leurs branches d’activité plutôt que de conserver une ligne de services spécialisée.Par ailleurs, preuve de maturité ou d’une trop faible croissance économique, le modèle de facturation prévoit de plus en plus souvent une part rémunérée en fonction des résultats. La prudence prévaut, en somme.

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Valérie Quélier