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Le cinéma américain liste les places de marché du piratage

Les majors du cinéma ont répondu à une consultation du gouvernement américain sur les moyens de pirater des films. Elles lui ont fourni une liste détaillée des sites BitTorrent, de streaming, etc.

Le gouvernement américain s’inquiète des retombées du piratage sur sa balance commerciale. Le bureau des Représentants du commerce américain, qui édite chaque année le « rapport 301 » dédié à la contrefaçon et à la propriété intellectuelle, a lancé une consultation publique afin qu’on lui indique les places commerciales, implantées hors du territoire américain, où l’on peut se procurer illégalement des films et des séries.

La Motion Picture Association of America (MPAA), une association de professionnels du cinéma, qui regroupe les majors comme la Paramount, la Fox et Warner Bros, a sauté sur l’occasion pour leur adresser un état des lieux des techniques de piratage.

Dans un courrier envoyé au gouvernement le 5 novembre, elle dresse la liste de ce qu’elle nomme les « places de marché » illégales, mais aussi leur mode de fonctionnement et les poursuites dont elles font l’objet. Son énumération commence par les sites de peer-to-peer, avec le très célèbre piratebay.org, mais aussi btjunkie.org, isohunt.com, kickasstorrents.com, etc.

Si nécessaire, davantage de détails peuvent être fournis

La MPAA dénonce aussi l’existence des « cyberlockers », ces sites qui offrent aux internautes des services de stockage en ligne, mais dont l’usage a été détourné pour partager des films piratés en téléchargement ou en streaming. Dans cette catégorie figurent Megaupload.com, Rapidshare.com, mais aussi Webhards et Ba-k.com. Les sites de liens, comme Kino.to et les newsgroups comme Usenext.de finissent ce tour d’horizon des places de marché qui permettent de se procurer les fichiers piratés.

Le courrier contient aussi la liste des commerçants, en ligne ou physiques, qui distribuent des DVD piratés de par le monde. Les majors se félicitent de l’initiative du bureau du commerce extérieur. La MPAA se dit même prête à fournir davantage de détails, si nécessaire, pour mettre au jour les lieux de piratages en ligne.

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La rédaction