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Le choix de l’interception systématique

Depuis 1947, les Etats-Unis et la Grande-Bretagne disposent de systèmes d’interception de communications communs. L’Australie, la Nouvelle-Zélande et le Canada les ont rejoints par la suite.Dans…

Depuis 1947, les Etats-Unis et la Grande-Bretagne disposent de systèmes d’interception de communications communs. L’Australie, la Nouvelle-Zélande et le Canada les ont rejoints par la suite.Dans les années soixante, l’apparition d’équipements pour capter les communications par satellites a fait exploser la quantité d’informations ” récupérables “. D’où la nécessité d’un système automatisé pour le traitement de ces énormes masses de données.En plus de ces grandes antennes, le réseau Echelon dispose d’écouteurs placés sur des n?”uds du Web. Le système d’espionnage Echelon privilégie les données informatiques ou celles transmises par télécopieurs, car faciles à capter et à archiver. La montée en puissance de la cryptographie gêne toutefois le processus, le décryptage à la volée restant un exercice difficile.Une fois recueillies, toutes ces informations sont avalées par des ordinateurs dont la seule tâche consiste à les traiter rapidement. Des dictionnaires, sortes de bases de données regroupant les noms, les adresses, les numéros de téléphone et autres identifiants, permettent de recouper tout ce qui concerne un sujet donné.L’analyse de ces informations se fait le plus souvent de façon régionale. Pour l’Europe, la base anglaise de Menwith Hill serait ainsi le principal centre de traitement.

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Ludovic Nachury